Travert veut convaincre le Sénat sur l’instauration de 20 % de produits bio dans les cantines
En commission, les sénateurs ont supprimé l’instauration de 20 % de produits bio dans les cantines. Mais cet article sera rediscuté en séance publique la semaine prochaine, dans le cadre de l’examen du projet de loi Agriculture et alimentation. Stéphane Travert espère changer la donne.

Travert veut convaincre le Sénat sur l’instauration de 20 % de produits bio dans les cantines

En commission, les sénateurs ont supprimé l’instauration de 20 % de produits bio dans les cantines. Mais cet article sera rediscuté en séance publique la semaine prochaine, dans le cadre de l’examen du projet de loi Agriculture et alimentation. Stéphane Travert espère changer la donne.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

À une semaine de l’examen du projet de loi Agriculture et alimentation au Sénat, Stéphane Travert « espère convaincre » sur l’instauration de 20 % de produits issus de l’agriculture biologique dans les repas de la restauration collective publique. En commission des Affaires économiques, les sénateurs LR ont rejeté cet article au motif qu’il pourrait nuire aux producteurs locaux.

« Il ne s’agirait pas que localement, parce qu’on met ce seuil de 20%, on soit obligé d’importer du bio issu d’autres pays de l’Union européenne […] Si on fait venir du bio qui a fait 1000 kilomètres parce qu’il faut respecter les 20%, ça n’a pas de sens », justifiait le sénateur (LR) Daniel Gremillet en assurant que l’agriculture française n’avait la capacité de production nécessaire pour atteindre ce seuil. Les sénateurs ont néanmoins conservé l’objectif de 50% de produits de qualité, labellisés, et issus de filières locales ou durables dans les repas servis en restauration collective publique au plus tard le 1er janvier 2022.

Lire aussi : Le Sénat retire l'objectif de 20% de produits bio dans les cantines

Sur Europe 1, le ministre de l’Agriculture défend cet article : « Nous avons souhaité apporter des chiffres précis pour pouvoir se donner des objectifs et les respecter ». Une position un brin contradictoire puisque le Ministre avait annoncé la fin du versement par l’État des aides au maintien des agriculteurs bio, en conservant toutefois les aides à la conversion.

L’examen du projet de loi qui débutera le 26 juin promet d’être agité. En commission des Affaires économiques déjà, le sénateur écologiste Joël Labbé accusait ses collègues « Républicains d’être sous l’influence de la FNSEA ». Ambiance.   

Partager cet article

Dans la même thématique

Travert veut convaincre le Sénat sur l’instauration de 20 % de produits bio dans les cantines
2min

Politique

« Accepter de perdre nos enfants » : « Nous devons écouter » le chef d’état-major des armées, soutient Gérard Larcher

Au congrès des maires de France, le président du Sénat, Gérard Larcher a apporté son soutien au général Fabien Mandon. Mercredi devant les élus, le chef d’état-major des Armées a suscité la polémique en considérant que la France allait devoir « accepter de perdre ses enfants » dans la perspective d’un conflit prochain avec la Russie.

Le

Travert veut convaincre le Sénat sur l’instauration de 20 % de produits bio dans les cantines
4min

Politique

VIDEO. Risque de guerre avec la Russie : la France doit « accepter de perdre ses enfants », prévient le chef d’état-major des armées, Fabien Mandon

Devant le congrès des maires, le chef d’état-major des Armées, Fabien Mandon, a affirmé qu’en cas de guerre avec la Russie, on devait « accepter de nous faire mal pour protéger ce que l’on est ». Autrement dit, accepter la mort de soldats et la nécessité « de souffrir économiquement parce que les priorités iront à de la production défense ». Dans cette optique, il estime que les maires ont « un rôle majeur » pour relayer le message.

Le