Le candidat à la mairie de Paris Gaspard Gantzer et le député LREM parisien qui réfléchit à une candidature, Hugues Renson, plaident pour "une nouvelle gouvernance à Paris" et davantage de "concertation", dans une tribune publiée mercredi dans Le Monde.
"Changer la gouvernance de Paris, c'est ainsi privilégier le dialogue et la concertation plutôt que décider seul", estiment les deux hommes dont les "histoires politiques, engagements, tempéraments font qu'(ils sont) différents."
Interrogés par l'AFP sur un éventuel rapprochement politique pour les municipales de Paris prévues en 2020, le communicant, qui réfute toute étiquette, et le député, également vice-président de l'Assemblée nationale, balayent cependant toute idée d'alliance.
Le temps du "rassemblement large (...) n'est pas venu. Nous avançons, chacun dans notre couloir, chacun selon son rythme", écrivent-ils, mais trois convictions les rassemblent: la nécessité de "changer la gouvernance de Paris", d'"une recomposition profonde de la vie politique parisienne" et que "ce sont les citoyens qui reprendront le pouvoir".
"Ma conviction est que Paris ne se gagnera pas par un parti politique seul, fût-il celui du président de la République", estime auprès de l'AFP Hugues Renson, pour qui "l'enjeu des municipales sera d'éviter l'émiettement et l'ingouvernabilité de la Ville de Paris".
"Sur les questions du quotidien, le maire de Paris ne peut agir unilatéralement", soulignent-ils, citant entre autres "la propreté et la sécurité", la mise en place d'une police municipale ou l'accueil des migrants dans la capitale comme autant de sujets qui doivent être discutés.
En outre, "changer la gouvernance de Paris c'est associer les citoyens aux décisions prises tout au long du mandat", écrivent-ils, plaidant pour la tenue de référendum sur "les grands projets qui engagent leur avenir".
Le député "marcheur" Hugues Renson lors d'un débat à l'Assemblée Nationale le 28 juillet 2017
AFP/Archives
A titre d'exemple, Gaspard Gantzer cite "la construction de pistes cyclables". "C'est dommage qu'à Paris le plan vélo ait été mené sans concertation avec les communes voisines, parce qu'on a raté l'opportunité de créer des pistes cyclables jusqu'aux communes voisines", estime l'ex-communicant, pour qui "tout plan vélo devrait être métropolitain".
"Au fil des mandats successifs, la gauche a succédé à la droite, le personnel politique a été renouvelé (...) Mais l'enfermement dans des logiques partisanes, où chacun pense avoir raison contre les autres, a conduit cette ville que nous aimons tant à des impasses", poursuivent MM. Renson et Gantzer.
L'ancien conseiller en communication du président socialiste François Hollande, Gaspard Gantzer, a officialisé sa candidature à la mairie de Paris en mars.
Du côté du parti de la majorité, les candidatures se sont multipliées (Cédric Villani, Mounir Mahjoubi, Benjamin Griveaux, Anne Lebreton) ces dernières semaines et une commission nationale d'investiture devra choisir la tête de liste en juin.
Au moment où, de nouveau, Donald Trump menace d’augmenter les droits de douane de 50% pour les pays de l’Union européenne, Stéphane Séjourné revient sur la stratégie à adopter : renforcement du marché intérieur, Buy European Act, réciprocité, et nouvelles ressources propres… Pour lui, l’Europe doit être le premier marché des Européens. Il détaille son ambition dans l’émission Ici L’Europe, présentée par Caroline de Camaret.
Entre Bruno Retailleau, nouvel homme fort de la droite, Edouard Philippe, déjà candidat pour 2027, Gabriel Attal, qui rêve de l’être, Gérald Darmanin et les autres, la division menace le socle commun pour la présidentielle. La machine à perdre est-elle en marche ? A moins que certains rapprochements s’opèrent, à l’approche du scrutin…
Vent debout contre le projet de nouvelle tarification de l’Assurance maladie, les représentants des chauffeurs de taxi sont attendus, samedi, au ministère des Transports pour une réunion avec François Bayrou. Mais l’exécutif a d’ores et déjà indiqué qu’il ne fera pas « machine arrière », soutenant son objectif de baisse des dépenses présenté lors de l’examen budget de la Sécurité sociale. Au Sénat, les élus mettent en balance les impératifs de santé et d'économie.
Le nouvel homme fort de la droite a annoncé mardi dernier, devant les sénateurs LR, son intention de convoquer un nouveau congrès du parti dont il vient de prendre la présidence. Le principe de la primaire pour 2027 devrait rester mais gagnera « en souplesse ».