Tribune de 114 parlementaires PS et écologistes soutenant le projet européen de Hamon
Plus d'une centaine de parlementaires socialistes et écologistes signent jeudi dans le quotidien Le Monde une tribune exprimant...

Tribune de 114 parlementaires PS et écologistes soutenant le projet européen de Hamon

Plus d'une centaine de parlementaires socialistes et écologistes signent jeudi dans le quotidien Le Monde une tribune exprimant...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Plus d'une centaine de parlementaires socialistes et écologistes signent jeudi dans le quotidien Le Monde une tribune exprimant leur soutien au projet de Benoît Hamon pour une Union européenne "plus sociale, écologiste et tournée vers la solidarité".

"L’Union européenne va mal, mais seule l’Union peut nous sortir de l’ornière", affirme ce collectif de 114 élus nationaux et européens.

"L’Europe, c’est d’abord la paix", écrivent-ils. "Mais l’Europe, ce doit être aussi le rempart à une mondialisation néolibérale, qui s'affranchit des règles et dédaigne la redistribution".

"Face aux Etats continents dont certains ne cachent pas leurs visées expansionnistes, comme face aux multinationales qui font la pluie mais jamais le beau temps social ou environnemental, l'Europe doit défendre les citoyens", estiment ces parlementaires.

"Le premier défi" sera, selon eux, "de démocratiser l’Union européenne". "Nous voulons la rendre plus sociale, écologiste et tournée vers la solidarité", avec notamment "une réelle démocratisation de la zone euro", expliquent-ils dans ce texte publié à dix jours du premier tour de l'élection présidentielle française.

"Le projet de nouveau traité porté par Benoît Hamon promeut une assemblée de la zone euro qui place l’Eurogroupe sous contrôle démocratique et tourne la page de la +troïka+, et un budget de la zone euro capable de financer de nouvelles politiques économiques et sociales", soulignent-ils.

"Nous, parlementaires européens et nationaux, voulons jouer pleinement notre rôle au sein de cette nouvelle Assemblée", affirment les signataires, parmi lesquels les députés PS Olivier Faure, Alexis Bachelay, Régis Juanico, Marylise Lebranchu, Jean-Marc Germain, Yann Galut, Catherine Lemorton, ainsi que les sénateurs Luc Carvounas et David Assouline, et les députés européens Guillaume Balas, Sylvie Guillaume, Edouard Martin et Vincent Peillon.

Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, ne figure pas dans les signataires, à la différence du numéro deux du parti, Guillaume Bachelay.

Nombre d'élus EELV ont aussi paraphé ce texte, dont les députés Cécile Duflot, Laurence Abeille et Noël Mamère, la sénatrice Esther Benbassa ou les eurodéputés Yannick Jadot, Eva Joly et José Bové.

La question européenne est le "point de désaccord fort" que revendique le candidat socialiste avec son adversaire Jean-Luc Mélenchon.

Partager cet article

Dans la même thématique

Elections legislatives, premier tour dans le gard.
4min

Politique

Municipales 2026 : la parité bouscule les petites communes

La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.

Le

6min

Politique

Déploiement d’un service militaire volontaire ? « Le gouvernement s’engage dans cette voie-là », selon Hélène Conway-Mouret

Les propos du chef d’Etat-major des Armées, face au congrès des maires de France, ont fait réagir la classe politique, alors qu’il a appelé les édiles à « préparer leurs populations », à un possible conflit dans quelques années. Son discours a aussi réactivé l’idée d’un déploiement d’un nouveau service volontaire par Emmanuel Macron.

Le

Tribune de 114 parlementaires PS et écologistes soutenant le projet européen de Hamon
6min

Politique

Budget de la Sécu : le Sénat supprime la hausse de la CSG sur le capital, fruit du compromis avec les députés PS

Comme annoncé, la majorité sénatoriale LR et centriste a supprimé la hausse de la CSG sur le capital votée par les députés, censée rapporter 2,66 milliards d’euros. « Vous défendez le capital, le profit, de manière entêtée », a dénoncé le sénateur PS, Yan Chantrel. La rapporteure, la centriste Elisabeth Doineau, a voulu en rester aux « mesures que la majorité sénatoriale avait défendues en juillet auprès de François Bayrou ».

Le