Tribune de Fillon: « dissimulation » ou « reculade », selon Philippot
Florian Philippot, vice-président du Front national, a jugé mardi que la tribune dans laquelle François Fillon se défend de...

Tribune de Fillon: « dissimulation » ou « reculade », selon Philippot

Florian Philippot, vice-président du Front national, a jugé mardi que la tribune dans laquelle François Fillon se défend de...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Florian Philippot, vice-président du Front national, a jugé mardi que la tribune dans laquelle François Fillon se défend de vouloir "privatiser l'assurance maladie" est soit une "dissimulation", soit "une vraie reculade", mais "dans tous les cas, c'est une bourde".

"Cette tribune, elle est incroyable parce qu’elle totalement vide", a affirmé M. Philippot sur LCI.

"Soit c’est volontairement flou et ça cache en réalité une dissimulation du projet véritable qui est bien de privatiser la sécurité sociale, qui est bien de faire plaisir aux assurances privées comme à M. de Castries, qui était l’ancien PDG d’Axa, qui serait dans l’équipe Fillon au gouvernement, nous dit-on", a-t-il développé.

"Soit c’est une vraie reculade, et ça veut dire que M. Fillon, au bout d’une semaine, il recule déjà. (...) Ça signifierait que c’est un homme très faible".

"Dans tous les cas, c’est une bourde, c’est un raté, c’est un rétropédalage, au bout d’une semaine ou deux semaines seulement de campagne où M. Fillon d’ailleurs a totalement disparu des écrans radars", a-t-il ajouté, jugeant que le candidat LR "n’est pas à l’aise avec son projet".

François Fillon a répondu, dans une tribune au figaro.fr publiée lundi soir, aux vives critiques dont il est l'objet sur son programme en affirmant ne pas vouloir "privatiser l'assurance maladie", qui "continuera à couvrir les soins comme aujourd'hui".

"La situation de notre système de santé est inquiétante et ceux qui prétendent le contraire sont dans le déni et la démagogie. Mon objectif est de sauver notre système de santé qui fut l'un des meilleurs au monde et qui doit le redevenir", a-t-il écrit dans cette tribune intitulée "Ce que je veux pour la Sécurité sociale".

Quant à la prolongation de l'état d'urgence Florian Philippot, s'est interrogé: "Plus que l'état d'urgence il y a une urgence d’État. Où est l’État? Où est l’État avec ses frontières nationales? On n'a toujours pas de frontières nationales. Où est l’État face aux islamistes qui pullulent dans notre territoire?"

"On a l'impression qu'on n'en sortira jamais (de l'état d'urgence) et qu'on n'en fait rien. J'ai l'impression que c'est devenu un slogan", a-t-il ajouté.

"On est infestés par le fondamentalisme islamiste. Notre territoire est infesté" a encore affirmé le vice-président du Front national.

Partager cet article

Dans la même thématique

Tribune de Fillon: « dissimulation » ou « reculade », selon Philippot
5min

Politique

Mercosur : le Sénat appelle l'exécutif à saisir la Cour de justice de l’Union européenne

Alors que le traité de libre échange pourrait être ratifié samedi par la présidente de la Commission européenne, la France a réaffirmé ce week-end son rejet du texte en l’état. Après l’Assemblée nationale fin novembre, c’est au tour du Sénat de se prononcer à l’unanimité sur une proposition de résolution visant à demander au gouvernement de saisir la Cour de justice de l’Union européenne pour vérifier la conformité de l’accord.

Le

French President Emmanuel Macron Meets Readers in Marseille to Discuss Democracy and Social Media
5min

Politique

Narcotrafic et plan « Marseille en grand » : ce qu’il faut retenir de la visite d’Emmanuel Macron dans la cité phocéenne

Nouvelle visite du chef de l’Etat dans sa ville de cœur. Après s’être rendu ce matin sur la tombe de Mehdi Kessaci, assassiné par des narcotrafiquants, Emmanuel Macron a annoncé une salve de mesures pour lutter contre le narcotrafic qui gangrène Marseille. Entre une rencontre avec les lecteurs de la Provence, l’inauguration d’un commissariat et la visite du chantier de la gare, Emmanuel Macron a aussi défendu le bilan de son plan « Marseille en grand ».

Le

Déclaration de politique générale et avenir de la Nouvelle Calédonie en séance au Sénat ce 15 octobre
2min

Politique

Budget : qui sont les sénateurs qui participeront à la commission mixte paritaire ?

Outre le président PS et rapporteur général LR de la commission des finances, Claude Raynal et Jean-François Husson, seront présents en CMP les sénateurs LR Christine Lavarde et Stéphane Sautarel, qui suit les collectivités, ainsi que le centriste Michel Canévet et le sénateur Horizons Emmanuel Capus, qui ont défendu plus d’économies durant les débats. Pour le PS, on retrouve le chef de file du groupe, Thierry Cozic.

Le