Tribune de Fillon: “dissimulation” ou “reculade”, selon Philippot

Tribune de Fillon: “dissimulation” ou “reculade”, selon Philippot

Florian Philippot, vice-président du Front national, a jugé mardi que la tribune dans laquelle François Fillon se défend de...
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Florian Philippot, vice-président du Front national, a jugé mardi que la tribune dans laquelle François Fillon se défend de vouloir "privatiser l'assurance maladie" est soit une "dissimulation", soit "une vraie reculade", mais "dans tous les cas, c'est une bourde".

"Cette tribune, elle est incroyable parce qu’elle totalement vide", a affirmé M. Philippot sur LCI.

"Soit c’est volontairement flou et ça cache en réalité une dissimulation du projet véritable qui est bien de privatiser la sécurité sociale, qui est bien de faire plaisir aux assurances privées comme à M. de Castries, qui était l’ancien PDG d’Axa, qui serait dans l’équipe Fillon au gouvernement, nous dit-on", a-t-il développé.

"Soit c’est une vraie reculade, et ça veut dire que M. Fillon, au bout d’une semaine, il recule déjà. (...) Ça signifierait que c’est un homme très faible".

"Dans tous les cas, c’est une bourde, c’est un raté, c’est un rétropédalage, au bout d’une semaine ou deux semaines seulement de campagne où M. Fillon d’ailleurs a totalement disparu des écrans radars", a-t-il ajouté, jugeant que le candidat LR "n’est pas à l’aise avec son projet".

François Fillon a répondu, dans une tribune au figaro.fr publiée lundi soir, aux vives critiques dont il est l'objet sur son programme en affirmant ne pas vouloir "privatiser l'assurance maladie", qui "continuera à couvrir les soins comme aujourd'hui".

"La situation de notre système de santé est inquiétante et ceux qui prétendent le contraire sont dans le déni et la démagogie. Mon objectif est de sauver notre système de santé qui fut l'un des meilleurs au monde et qui doit le redevenir", a-t-il écrit dans cette tribune intitulée "Ce que je veux pour la Sécurité sociale".

Quant à la prolongation de l'état d'urgence Florian Philippot, s'est interrogé: "Plus que l'état d'urgence il y a une urgence d’État. Où est l’État? Où est l’État avec ses frontières nationales? On n'a toujours pas de frontières nationales. Où est l’État face aux islamistes qui pullulent dans notre territoire?"

"On a l'impression qu'on n'en sortira jamais (de l'état d'urgence) et qu'on n'en fait rien. J'ai l'impression que c'est devenu un slogan", a-t-il ajouté.

"On est infestés par le fondamentalisme islamiste. Notre territoire est infesté" a encore affirmé le vice-président du Front national.

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