Le président américain Donald Trump, qui avait laissé entendre que la récente attaque terroriste perpétrée en France profiterait à la candidate d'extrême droite Marine Le Pen, travaillera avec le président "que les Français choisiront".
"Je ne lui ai pas demandé s'il soutenait un candidat en particulier, mais je peux vous dire que le président travaillera avec la personne, quelle qu'elle soit, que les Français choisiront d'élire", a déclaré vendredi sa porte-parole Sarah Huckabee Sanders.
Appellera-t-il rapidement le vainqueur, quel qu'il soit, comme son prédécesseur démocrate Barack Obama avait l'habitude de le faire pour les pays alliés ?
"J'imagine que ce sera le cas", a répondu la porte-parole.
Marine Le Pen avait été l'une des premières à féliciter Donald Trump pour son élection en novembre. Et si elle a parfois pris ses distances avec ce dernier, sur la Syrie par exemple, elle a loué son "volontarisme" en matière de protectionnisme.
Si M. Trump aime agiter l'idée que d'autres secousses politiques sont à venir à travers le monde après son élection et le vote britannique en faveur du Brexit, il ne s'est pas directement prononcé sur l'élection présidentielle française.
L'ex-président Barack Obama a, lui, apporté très clairement son soutien au candidat centriste Emmanuel Macron.
"Il a défendu des valeurs progressistes, il a mis en avant le rôle important que la France joue dans l'Europe et dans le monde", a-t-il souligné dans une vidéo s'achevant par ces mots en français : "En marche! Vive la France!".