Tweet : le début de mea culpa de Gérald Darmanin devant les sénateurs
Son tweet avait provoqué la colère des sénateurs et la suspension de l’examen du budget durant le week-end. Gérald Darmanin était donc attendu à la Haute assemblée. « Il est vrai qu’au lieu de faire des tweets, il vaut mieux dire en face les choses » a-t-il reconnu lors des questions d’actualité. 

Tweet : le début de mea culpa de Gérald Darmanin devant les sénateurs

Son tweet avait provoqué la colère des sénateurs et la suspension de l’examen du budget durant le week-end. Gérald Darmanin était donc attendu à la Haute assemblée. « Il est vrai qu’au lieu de faire des tweets, il vaut mieux dire en face les choses » a-t-il reconnu lors des questions d’actualité. 
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Sa présence aux questions d’actualité du Sénat avait été exigée, lundi, en conférence des présidents (voir notre article). Le ministre des Comptes Publics était donc bien dans l’hémicycle, ce mardi.

La raison de la crise entre la Haute assemblée et Gérald Darmanin ? Un tweet envoyé depuis Tourcoing par le ministre alors que les sénateurs venaient de voter à l’unanimité un amendement au projet de loi de finances. Cette proposition revenait sur la fiscalisation des indemnités des maires mise en place par le prélèvement à la source (voir notre article).

Le ministre accusé de verser dans « le populisme », les sénateurs avaient suspendu leurs travaux en attendant que Gérald Darmanin retire son tweet. Chose qu’il n’a pas faite.

Fiscalité des maires: Jérôme Bascher interroge Gérald Darmanin sur son tweet
01:59

Lors des questions d’actualités au gouvernement du Sénat, ce mardi, interrogé par le sénateur LR, Jérôme Bascher, le ministre des comptes publics a fait un mea culpa, en tout cas sur la forme de son intervention de vendredi. « Il est vrai qu’au lieu de faire des tweets, il vaut mieux dire en face les choses » (…) Sans doute aurais-je dû être à ma place au banc » a-t-il reconnu.

Sur le fond, les sénateurs ont décidé hier que cet amendement réécrit et soumis à une nouvelle délibération cette semaine.

« Il y a-t-il un problème de rémunération, notamment de fiscalité, des maires des petites communes ? La réponse est oui. Est-ce que cet amendement correspondait à l’exposé des motifs que vous avez présenté ? L’honnêteté nous pousse à dire que la réponse est non (…) il ne nous paraissait pas raisonnable que les présidents de régions, les présidents de départements et les maires de grandes villes bénéficient des mêmes avantages fiscaux que des maires des communes les plus petites » a détaillé Gérald Darmanin tout annonçant que le gouvernement donnerait un avis favorable à cet amendement, lors d’une seconde délibération prévue en fin de semaine.

 

 

 

Partager cet article

Dans la même thématique

Elections legislatives, premier tour dans le gard.
4min

Politique

Municipales 2026 : la parité bouscule les petites communes

La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.

Le

6min

Politique

Déploiement d’un service militaire volontaire ? « Le gouvernement s’engage dans cette voie-là », selon Hélène Conway-Mouret

Les propos du chef d’Etat-major des Armées, face au congrès des maires de France, ont fait réagir la classe politique, alors qu’il a appelé les édiles à « préparer leurs populations », à un possible conflit dans quelques années. Son discours a aussi réactivé l’idée d’un déploiement d’un nouveau service volontaire par Emmanuel Macron.

Le

Tweet : le début de mea culpa de Gérald Darmanin devant les sénateurs
6min

Politique

Budget de la Sécu : le Sénat supprime la hausse de la CSG sur le capital, fruit du compromis avec les députés PS

Comme annoncé, la majorité sénatoriale LR et centriste a supprimé la hausse de la CSG sur le capital votée par les députés, censée rapporter 2,66 milliards d’euros. « Vous défendez le capital, le profit, de manière entêtée », a dénoncé le sénateur PS, Yan Chantrel. La rapporteure, la centriste Elisabeth Doineau, a voulu en rester aux « mesures que la majorité sénatoriale avait défendues en juillet auprès de François Bayrou ».

Le