UE: Macron veut relancer le « moteur » franco-allemand

UE: Macron veut relancer le « moteur » franco-allemand

Le candidat à l'élection présidentielle Emmanuel Macron estime qu'"il faut rétablir la confiance" dans le couple franco-allemand ...
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Le candidat à l'élection présidentielle Emmanuel Macron estime qu'"il faut rétablir la confiance" dans le couple franco-allemand "si on veut redevenir moteur", dans un entretien au quotidien Libération vendredi.

"Il faut reconnaître qu’une certaine suspicion s’est installée dans le couple franco-allemand", explique l'ancien ministre de l'Economie, qui s'est rendu le 10 janvier à Berlin puis le 16 mars pour y rencontrer la chancelière Angela Merkel.

"Pour notre part, nous n’avons pas fait la totalité des réformes nécessaires pour renforcer l’économie française : je pense notamment à celles du marché du travail, de la formation professionnelle et de l’éducation", ajoute-t-il.

Selon lui, "parce qu’elles nous renforceront, ces réformes nous permettront aussi de rétablir notre crédibilité dans le dialogue avec l’Allemagne".

Reconnaissant qu'"il y a en Allemagne cette suspicion lancinante que les autres pays membres, et notamment la France, ne font des efforts que sous la menace du glaive ou des marchés…", Emmanuel Macron juge que "si on veut redevenir moteur, il faut rétablir la confiance".

"Pour la première fois, de nombreux dirigeants étrangers souhaitent ouvertement l'affaiblissement de l'Europe : Donald Trump, Vladimir Poutine, tout comme des grands dirigeants autoritaires du Proche et Moyen-Orient", estime M. Macron pour qui l'Allemagne et la France "ont aujourd'hui un rôle historique à jouer : celui de refonder l'Europe, et de tenir les positions sur les sujets de sécurité et d'immigration".

"La violence des antieuropéens est telle qu'il faut marteler ce que l'Europe nous a apporté et peut encore nous apporter si on s'y implique pour la changer", poursuit-il.

Il s'en prend à la présidente du Front national Marine Le Pen, en tête des intentions de vote au premier tour de la présidentielle, qui propose "de recréer de la conflictualité en Europe".

Pour Emmanuel Macron, "on ne peut pas être timidement européen, sinon on a déjà perdu". "Si le parti de la raison cède à la tyrannie de l'impatience, nous sommes morts", conclut-il.

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