Ukraine : Gérard Larcher demande à la Croix-Rouge d’être présente « sur les terrains de combat »

Ukraine : Gérard Larcher demande à la Croix-Rouge d’être présente « sur les terrains de combat »

Le président du Sénat recevait, ce jeudi, une délégation de parlementaires ukrainiens. Il s’est engagé à demander au président de la Croix-Rouge internationale la présence de l’organisation « sur les terrains de combat » en Ukraine.
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Au-delà de l’hommage tristement habituel désormais au courage du peuple et des parlementaires ukrainiens, le président du Sénat indique avoir « abordé des questions concrètes avec la délégation de parlementaires ukrainiens, reçue à la Haute assemblée, ce jeudi lors d’une réunion de près d’une heure et demie.

Un sujet a particulièrement « interpellé » Gérard Larcher, « c’est le besoin d’une présence de la Croix-Rouge internationale sur les terrains de combats ». « La Croix-Rouge est présente pour les réfugiés, elle est présente aux frontières, elle est présente par une délégation nationale en Ukraine, mais ils ont besoin de la présence de la Croix-Rouge sur les terrains de combat », a-t-il ajouté précisant qu’il en ferait directement la demande, « au nom du Sénat », au président de la Croix-Rouge internationale.

« Coopération décentralisée » pour une aide jusqu’à l’intérieur de l’Ukraine

Parmi les autres points abordés, Gérard Larcher a cité la « proposition de la partie ukrainienne » que tous les membres du Conseil de sécurité (de l’ONU), dont la France, puissent garantir avec la Turquie, Israël, l’Allemagne et la Pologne, « la sécurité future de l’Ukraine ».

Un autre engagement pris avec la présidente du groupe d’amitié France-Ukraine, la sénatrice Nadia Sollogoub (centriste), porte sur « une coopération décentralisée, un soutien aux réfugiés, afin qu’une aide « parvienne jusqu’aux gens qui en ont le plus besoin à l’intérieur de l’Ukraine », a souligné le président de la chambre haute.

Gérard Larcher indique également qu’au cours de cet entretien une députée ukrainienne a appris que son mari avait perdu la vie au combat.

Témoignage du maire de Melitopol enlevé par les Russes

La délégation était composée de quatre députés du Parlement ukrainien, Maria Mezentseva, Olena Khomenko, Alona Shkrum et Lesia Vasylenko, ainsi que du maire de Melitopol Ivan Fedorov. Ce dernier a été enlevé et détenu par les Russes, lors des premiers jours de l’invasion. (voir notre article)

Sa libération s’est faite au prix de celle de neuf militaires russes par les autorités ukrainiennes. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait appelé son homologue français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz à aider à le faire libérer.

Ivan Fedorov a affirmé avoir appris jeudi, alors qu’il était à Paris, que des soldats russes se rendaient au domicile des enseignants de Melitopol pour les forcer à adopter les programmes scolaires russes. Il a appelé les Français à se méfier de la propagande russe.

Alvona Shkrum, a rappelé « qu’il était très difficile de fournir l’aide humanitaire aux villes occupées » et de mettre en place un couloir humanitaire pour évacuer de Marioupol ». La députée ukrainienne du groupe politique « Patrie » a indiqué ne pas reconnaître cette ville et a appelé la France « à être le leader pour établir les couloirs humanitaires.

 

 

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