Il ne s’agira pas d’un nouveau « quoi qu’il en coûte ». « La crise que nous subissons n’est pas tout à fait la même que la crise sanitaire et ses conséquences économiques. Nous avions perdu 8 % de PIB en 2020. Nous ne devrions pas en être là avec la crise actuelle », a rassuré le Premier ministre, interviewé sur TF1, ce jeudi.
« Nous connaissons à peu près » les filières exposées aux sanctions économiques russes et occidentales : construction aéronautique, agriculture, transport aérien, spatial, industrie automobile », a énuméré le Premier ministre avant d’annoncer qu’il rencontrerait les représentants des filières concernées en début de semaine prochaine.
Mais en ce qui concerne un chiffrage de l’impact de la guerre sur l’économie française, le gouvernement navigue encore à vue et pour cause. « Ça dépend des mesures de sanctions que nous avons prises à l’égard de la Russie et des éventuelles contre-sanctions que va prendre la Russie », a-t-il expliqué.
Jean Castex a également indiqué qu’il rencontrerait les partenaires sociaux « parce qu’il y a des conséquences plus transversales pour nos concitoyens, notamment sur l’énergie, le pétrole, le gaz et l’électricité ». « Nous avons fait de très gros efforts. S’il faut poursuivre, nous poursuivrons », a-t-il promis.