Un maire-adjoint passé de LR à En marche! sanctionné dans le fief de Bruno Le Maire
Un maire-adjoint de Vernon, commune au cœur du fief politique de Bruno Le Maire dans l'Eure, a perdu sa délégation pour avoir...

Un maire-adjoint passé de LR à En marche! sanctionné dans le fief de Bruno Le Maire

Un maire-adjoint de Vernon, commune au cœur du fief politique de Bruno Le Maire dans l'Eure, a perdu sa délégation pour avoir...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Un maire-adjoint de Vernon, commune au cœur du fief politique de Bruno Le Maire dans l'Eure, a perdu sa délégation pour avoir voulu être candidat aux législatives sous les couleurs du mouvement En Marche!, a-t-on appris auprès de la mairie.

Il est reproché à Alexandre Huau-Armani, jeune adjoint en charge de la culture, du tourisme et du numérique, de vouloir être candidat aux prochaines législatives pour En Marche! qu'il a rejoint, après avoir été membre du parti Les Républicains (LR).

Sébastien Lecornu, bras droit de M. Le Maire et président du Conseil départemental de l'Eure, ex-maire de Vernon dont il reste l'homme fort et le premier-adjoint, a publié mardi un communiqué dans lequel il annonce "suspendre les fonctions" de M. Huau-Armani, au nom de "la clarté des engagements politiques".

M. Lecornu y rappelle qu'il avait indiqué aux membres de la majorité du conseil municipal de Vernon "qu’ils disposaient d’une totale liberté sur leurs votes et leurs prises de position" pour l'élection présidentielle mais que cette liberté "ne concernait naturellement pas la possibilité d’une candidature aux législatives".

Or, selon la procédure en vigueur dans le mouvement d'Emmanuel Macron, l'ex-adjoint a postulé sur internet pour être le candidat En Marche! dans la 5e circonscription de l'Eure, donc face au candidat désigné par LR, Alexandre Rassaërt, le jeune maire de Gisors.

Bruno Le Maire, ancien candidat à la primaire de la droite, a déclaré mardi qu'il n'aurait "aucune hésitation" à intégrer le gouvernement dans l'hypothèse où M. Macron, élu président de la République, se retrouverait sans majorité claire à l'Assemblée nationale.

Député LR de la 1ère circonscription, il a établi dans l'Eure son fief politique dont il a rajeuni les cadres et les élus.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

Un maire-adjoint passé de LR à En marche! sanctionné dans le fief de Bruno Le Maire
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le

Un maire-adjoint passé de LR à En marche! sanctionné dans le fief de Bruno Le Maire
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le