« Un mis en examen n’est coupable de rien », souligne Richard Ferrand
"Un mis en examen n'est coupable de rien", a souligné vendredi soir le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand, après...

« Un mis en examen n’est coupable de rien », souligne Richard Ferrand

"Un mis en examen n'est coupable de rien", a souligné vendredi soir le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand, après...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

"Un mis en examen n'est coupable de rien", a souligné vendredi soir le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand, après sa mise en examen pour prise illégale d'intérêts dans l'affaire des Mutuelles de Bretagne.

"Un mis en examen n'est coupable de rien, et je ne suis entravé en rien dans la plénitude de l'exercice de mes fonctions", a déclaré l'élu du Finistère au quotidien local Télégramme, se disant sensible aux "soutiens apportés par toute la majorité et par de nombreuses personnalités politiques de tous bords".

"Je n'entends pas renoncer à démontrer jusqu'au bout mon innocence. Je ne vois pas pourquoi une mise en examen deviendrait une présomption de culpabilité", plaide encore le député.

M. Ferrand explique qu'il n'a pas démissionné de la présidence de l'Assemblée parce que la règle, qu'il juge d'ailleurs "discutable", selon laquelle une mise en examen implique le retrait du gouvernement "n'a pas à s'appliquer ailleurs".

Interrogé sur un tweet d'avril 2017 dans lequel il jugeait que le candidat à la présidentielle François Fillon avait perdu "toute autorité morale" à la suite de sa mise en examen, Richard Ferrand a répondu qu'il reprochait à M. Fillon son engagement pris.

"Le candidat Fillon avait dit que, s'il était mis en examen pour des sujets qui touchaient ses fonctions d'élu, il se retirerait. Avant mon élection, il y a un an, j'avais indiqué que je ne démissionnerais pas si j'étais mis en examen, après un classement sans suite sur un dossier strictement professionnel."

Ce fidèle de la première heure d'Emmanuel Macron avait réagi auprès de l'AFP aussitôt après sa mise en examen dans la nuit de mercredi à jeudi en se disant "déterminé à poursuivre (sa) mission".

L'affaire des Mutuelles de Bretagne avait conduit M. Ferrand à quitter le gouvernement en juin 2017. A peine nommé ministre de la Cohésion des territoires, il avait été épinglé par Le Canard enchaîné qui avait révélé qu'en 2011 les Mutuelles de Bretagne, que M. Ferrand dirigeait alors, avaient décidé de louer des locaux commerciaux appartenant à sa compagne.

M. Ferrand conteste toute irrégularité.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01217179_000043
7min

Politique

Conflit entre Israël et l’Iran : quel rôle peut jouer la France ?

Depuis les premières frappes israéliennes sur les sites nucléaires iraniens, la France a reconnu le droit d’Israël à se défendre. Dans un contexte de dégradation des relations diplomatiques entre Emmanuel Macron et Benyamin Netanyahou, la France n’a, toutefois pas encore, participer aux opérations de défense de l’Etat hébreu.

Le

« Un mis en examen n’est coupable de rien », souligne Richard Ferrand
3min

Politique

Congrès du PS : « le Parti socialiste devrait prendre ses distances » avec les propos de Jérôme Guedj sur Jean-Luc Mélenchon, estime Éric Coquerel

Invité de la matinale de Public Sénat, le député (LFI) et président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale a réagi à la déclaration de Jérôme Guedj sur Jean-Luc Mélenchon lors du Congrès du PS, le traitant de « salopard antisémite ». Éric Coquerel et la France insoumise demandent au Parti socialiste de « prendre ses distances » avec cette déclaration.

Le

« Un mis en examen n’est coupable de rien », souligne Richard Ferrand
3min

Politique

Brice Teinturier : « Il n'y a plus de débat en France, il y a de l'invective »

Lors de ses vœux, le Président a annoncé son souhait de voir les Français « trancher » sur « des sujets déterminants », ce qui laisse supposer que le chef de l'État envisage un retour au référendum. Néanmoins, les sujets sur lesquels les Français souhaitent trancher sont nombreux, pouvoir d'achat, fin de vie… Le référendum recolle-t-il vraiment les Français à la politique ? Invités de l’émission spéciale Dissolution, un an après, Brice Teinturier, Anne Levade, Laure Salvaing et David Djaïz tentent d'y répondre.

Le