Le procès pour des soupçons d'escroqueries autour du financement de plusieurs campagnes électorales du Front national entre 2012 et 2015 est prévu du 6 au 29 novembre devant le tribunal de Paris, a appris mardi l'AFP de sources proches du dossier.
Sept protagonistes, dont des cadres du parti, et trois personnes morales, notamment le FN (devenu RN en juin 2018), doivent comparaître devant la 11e chambre correctionnelle. Les dates doivent encore être confirmées lors d'une audience d'étape le 5 juillet.
Le tribunal devra examiner ensemble les dossiers dits "Jeanne 1" et "Jeanne 2": le premier porte sur la campagne des législatives de 2012, le second sur le financement des municipales et des européennes de 2014 ainsi que les départementales de 2015.
Parmi les acteurs communs à ces affaires, figure Frédéric Chatillon, un pivot de la communication du parti dont il fut longtemps le prestataire principal pour ses campagnes à travers sa société Riwal. Connu pour avoir dirigé le GUD, c'est un ami de longue date de la présidente du RN, Marine Le Pen, qui, elle, n'a pas été mise en cause.
Frederic Chatillon (au centre) lors d'un meeting du FN en avril 2017
AFP/Archives
Dans le volet "Jeanne 1", le FN est soupçonné d'avoir mis en place une escroquerie au préjudice de l'Etat, qui rembourse les frais des candidats ayant remporté plus de 5% des suffrages, par le biais notamment de surfacturations de kits de campagne conçus par la société Riwal.
Pour acquérir ces kits présentés comme obligatoires et facturés 16.650 euros pièce, les candidats aux législatives en 2012 devaient contracter un prêt avec intérêts auprès de Jeanne, mouvement satellite du FN dont le dirigeant de fait n'était autre que Frédéric Chatillon.
Le 5 octobre 2016, les juges d'instruction l'ont renvoyé en correctionnelle, notamment pour escroqueries et tentatives, abus de biens sociaux et blanchiment.
Le FN devra répondre de complicité d'escroqueries et recel d'abus de biens sociaux, tandis que son trésorier Wallerand de Saint-Just, est renvoyé pour recel d'abus de biens sociaux tout comme un autre haut cadre, Jean-François Jalkh, membre du bureau exécutif et réélu dimanche eurodéputé, également poursuivi pour escroqueries.
Les juges ont ensuite été saisis du volet dit "Jeanne 2" dans lequel Frédéric Chatillon est soupçonné d'avoir accordé des avantages au FN via le micro-parti Jeanne, alors qu'il est interdit aux sociétés commerciales de contribuer directement ou indirectement au financement des partis.
Le 14 septembre 2018, les juges ont ordonné un procès à son encontre pour abus de biens sociaux aux côtés de l'association Jeanne et de son gérant de fait, Jean-François Jalkh, poursuivis pour escroqueries et tentatives.
C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.
« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais. « C’est un peu tard mais elle commence à réagir » Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause. Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ». « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste » Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ». Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici
« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.
Tout juste nommé à Matignon et entre deux mouvements sociaux, Sébastien Lecornu a entamé des consultations avec les syndicats. Mais la marge de manœuvre de ce proche du chef de l’Etat s’annonce plus que réduite.