La popularité d'Emmanuel Macron et d'Edouard Philippe a baissé fin août pour le second mois consécutif, mais les premières réformes dans le secteur de l'Education font consensus, selon un sondage YouGov France pour Le HuffPost et CNEWS publié lundi.
Emmanuel Macron a vu sa cote de popularité reculer à 30% d’opinions favorables, contre 43% fin juin et 36% fin juillet, un recul surtout marqué auprès des sympathisants PS, et EELV (39%, -8 points sur un mois).
Chez les sympathisants du centre, on compte 75% d’opinions favorables (-6 points) mais le chef de l’Etat connaît un regain de popularité auprès des sympathisants Les Républicains (45%, +6 points), alors qu'a été lancée la réforme du code du travail.
Les sympathisants d’extrême gauche ne sont que 12% à avoir une opinion favorables (-7 points) et ceux d'extrême droite 9% (-5 points).
Le Premier ministre français Edouard Philippe à Châlons-en-Campagne, en France, le 1er septembre 2017
AFP/Archives
Le Premier ministre Edouard Philippe connaît également une baisse de popularité avec 32% d’opinions favorables, contre 39% fin juin et 37% fin juillet.
Son image ne bouge guère chez les sympathisants Les Républicains (46% d'opinions favorables, -1 point sur un mois) mais remonte de 7 points auprès des centristes (84%) et des sympathisants PS, EE-LV (43%, +2 points).
A l'inverse, sa cote baisse chez les sympathisants d’extrême droite (8%, -17 points) et d’extrême gauche (13%, -3 points).
Par ailleurs, interrogés sur les réformes dans l'éducation, 7 Français sur 10 se disent favorables au dédoublement des classes de CP dans le réseau d'éducation prioritaire.
Plus de 6 Français sur 10 approuvent aussi le retour, par endroit, de la semaine de 4 jours (64%, dont 30% de "tout à fait favorables").
Pour le collège, 8 Français sur 10 se disent favorables à la réouverture des classes bilangues et près de 8 sur 10 à la mise en place d’études dirigées après la classe dans tous les collèges.
La mesure la plus consensuelle est la mise en place de stages de remise à niveau en mathématique et français avant l’entrée en 6ème, puisque 84% des Français sont pour.
Pourtant seulement 33% des Français déclarent avoir confiance en Jean-Michel Blanquer pour réformer efficacement l’Education nationale dans son ensemble.
(Sondage auprès d'un échantillon de 1003 personnes représentatif de la population, selon la méthode des quotas, réalisé en ligne du 28 au 29 août).
Lors de ses vœux, le Président a annoncé son souhait de voir les Français « trancher » sur « des sujets déterminants », ce qui laisse supposer que le chef de l'État envisage un retour au référendum. Néanmoins, les sujets sur lesquels les Français souhaitent trancher sont nombreux, pouvoir d'achat, fin de vie… Le référendum recolle-t-il vraiment les Français à la politique ? Invités de l’émission spéciale Dissolution, un an après, Brice Teinturier, Anne Levade, Laure Salvaing et David Djaïz tentent d'y répondre.
Le 81e congrès du PS, à Nancy, qui a vu Olivier Faure être réélu, a été marqué par la division des socialistes sur le rapport à LFI, au point d’éclipser les questions de fond. Le parti sort divisé. Mais il doit maintenant aborder les municipales et préparer son projet pour 2027.
Nicolas Mayer-Rossignol et Olivier Faure, réélu premier secrétaire du PS, ne sont pas parvenus à un accord pour intégrer toutes les sensibilités politiques dans la direction. Le maire de Rouen sera avec ses amis dans une minorité qui entendra faire entendre sa voix, avec à la clef un parti toujours coupé en deux.
La réélection d’Olivier Faure à la tête du PS n’a pas mis fin aux dissensions internes. Nicolas Mayer-Rossignol demande le refus de tout accord avec LFI, y compris au niveau local et en cas de législative partielle, pour rejoindre la direction. Refus du camp du premier secrétaire, qui coupe avec LFI, mais sans rentrer dans ce niveau de précision. Résultat, le parti n’arrive pas à sortir de ses divisions.