Tout juste installé à Matignon, Sébastien Lecornu a promis ce 10 septembre des « ruptures » dans la façon de travailler avec les oppositions. Le chef du gouvernement semble également vouloir remettre un peu d’ordre le collectif qui le soutiendra, ce qui a souvent fait défaut au socle commun ces derniers mois.
Le Premier ministre a commencé à recevoir dès l’après-midi, suivant la passation de pouvoir avec François Bayrou, les présidents de groupes du socle commun. D’abord Gabriel Attal (Assemblée nationale) et François Patriat (Sénat) à 14 h 30, avant de recevoir les patrons des groupes LR, Laurent Wauquiez (Assemblée nationale) et Mathieu Darnaud (Sénat), à 15 h 30, accompagnés naturellement du président du parti Bruno Retailleau.
« On veut quelque chose de clairement défini »
« C’était une très bonne discussion », relève-t-on chez LR. « Le Premier ministre était clair, à l’écoute, attentif, et d’accord sur le principe d’un contrat de gouvernement, avec quelques textes forts, resserrés, lisibles pour les Français et qui répondent à nos préoccupations », explique un membre du parti.
Sébastien Lecornu a expliqué à ses interlocuteurs vouloir « remettre de la méthode ». Ces derniers lui ont signifié que la stabilité politique viendrait d’un minimum de méthode pour pouvoir travailler. « Ce n’est pas un vain mot. On veut quelque chose de clairement défini, qui soit partagé par tous les partis du socle commun », insiste-t-on dans le parti de Bruno Retailleau.
Le nouveau locataire devait également s’entretenir en début de soirée avec les chefs des groupes où sont présents les parlementaires Horizons.