Une cinquantaine de parlementaires Les Républicains dont le député et candidat à la présidence du parti Guillaume Larrivé disent "non à l’accord UE-Mercosur", qualifiant ce traité commercial d'"erreur économique et horreur écologique", dans une tribune publiée dans le Parisien dimanche.
L'UE et le Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay et Paraguay) se sont entendus le 28 juin sur un vaste traité de libre-échange négocié depuis 20 ans, et touchant près de 770 millions de consommateurs.
Pour les élus LR signataires de la tribune cet accord "est contraire à l’intérêt national". Parmi les signataires figurent - outre l'élu de l'Yonne -, les députés Damien Abad, Eric Ciotti et Annie Genevard, la sénatrice Martine Berthet, ou encore les eurodéputés Brice Hortefeux et Arnaud Danjean.
"Comment justifier d’imposer toujours plus de normes aux éleveurs français, tout en ouvrant nos portes à des productions agricoles qui ne les respectent pas ?", interrogent notamment les parlementaires.
Ils plaident pour "créer une barrière écologique aux frontières de l’Europe pour empêcher l’importation depuis des pays qui ne respectent pas nos standards environnementaux".
Comparaison des produits agricoles soumis à des quotas et compris dans l'accord entre l'Union européenne et le Mercosur selon un document de la Commission européenne
AFP
"Nous voulons faire contribuer les produits importés à la hauteur du gaz à effet de serre émis pour leur transport", disent-ils, reprochant au chef de l'Etat de préférer "l'écologie bureaucratique" en multipliant les instances dédiées (Haut conseil pour le climat, Convention citoyenne...).
Estimant notamment que le traité "donnerait le coup de grâce" aux éleveurs et bouchers français, ils promettent de se mobiliser "à l’Assemblée nationale, au Sénat comme au Parlement européen", pour que "ce funeste accord ne soit pas ratifié".
Les sénateurs ont suivi leur commission des affaires sociales et le gouvernement, en autorisant un transfert de dette de l’Agence centrale de la Sécurité sociale vers la Caisse d’amortissement (Cades), afin d’assurer le financement de la première.
A l’heure où les commerces de centre-ville ferment les uns après les autres, la consommation sur internet n’a jamais été aussi forte. Difficile de rivaliser lorsque certaines plateformes inondent le marché de promotions et livrent les commandes en moins de 24h. Pour Thomas Martinet, étudiant en droit à Montpellier, acheter en ligne n’est pas contradictoire avec une consommation responsable. Dans l’émission Dialogue Citoyen présentée par Quentin Calmet, il interpelle plusieurs sénateurs sur la nécessité pour les petits commerçants de s’adapter à l’ère du numérique.
Le calendrier s’annonce plus que serré pour parvenir à un vote sur le budget d’ici la fin de l’année. Au Sénat, on se prépare à différentes hypothèses : 49.3, ordonnances, loi spéciale. On fait le point ici.
La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.