Une femme au « perchoir »… mais un « M. Le président » lâché par Agnès Buzyn
Petit moment de flottement et de rire lors des questions au gouvernement, lorsque la ministre de la Santé a lâché un "M. le président", alors qu...

Une femme au « perchoir »… mais un « M. Le président » lâché par Agnès Buzyn

Petit moment de flottement et de rire lors des questions au gouvernement, lorsque la ministre de la Santé a lâché un "M. le président", alors qu...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Petit moment de flottement et de rire lors des questions au gouvernement, lorsque la ministre de la Santé a lâché un "M. le président", alors qu'une femme, Annie Genevard (LR), était exceptionnellement au "perchoir", à la veille de la journée internationale du 8 mars.

"M. le président, Mesdames et Messieurs les députés", a d'abord déclaré comme à l'habitude, Mme Buzyn, avant de s'apercevoir de sa bévue et de se reprendre en se retournant vers la vice-présidente avec un "Ah madame!", ponctué d'un grand éclat de rire et d'un pouce levé.

"Je vous en prie, madame la ministre, poursuivez", a ensuite lancé la vice-présidente Annie Genevard dans un large sourire elle aussi.

Agnès Buzyn, ministre de la Santé, lors des questions au gouvernement, le 7 mars 2018 à l'Assemblée nationale, à Paris
Agnès Buzyn, ministre de la Santé, lors des questions au gouvernement, le 7 mars 2018 à l'Assemblée nationale, à Paris
AFP

"Comme quoi il reste des efforts à faire en matière de parité... Sourires sur les bancs", a commenté dans la foulée sur Twitter Véronique Louwagie (LR).

La ministre répondait à une question de Bérengère Poletti (LR) sur les Ehpad (établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes), au cours de cette séance largement dédiée aux droits des femmes, les députés LREM ayant notamment décidé d'y consacrer l'intégralité de leurs questions.

Conformément à une décision actée lors de la conférence des présidents qui réunit autour du président de l'Assemblée François de Rugy les chefs de file des groupes politiques et présidents de commissions, la séance de mardi comme celle de mercredi étaient présidées par les deux vice-présidentes, Carole Bureau-Bonnard et Mme Genevard.

Une telle initiative, pour marquer la journée internationale des droits des femmes du 8 mars, s'était déjà produite sous des législatures précédentes. M. Rugy était, lui, dans l'hémicycle pour assister à la séance, mais aux côtés des députés et du gouvernement.

Partager cet article

Dans la même thématique

Municipales 2026 : pourquoi le prochain mandat des maires pourrait durer sept ans, au lieu de six
4min

Politique

Municipales 2026 : pourquoi le prochain mandat des maires pourrait durer sept ans, au lieu de six

La question d’un report des élections municipales de 2032 est à l’étude au ministère de l’Intérieur, en raison de la proximité d’un trop grand nombre de scrutins, notamment la présidentielle. Si le calendrier devait être révisé, et avec lui la durée du mandat des maires élus l’an prochain, cela nécessiterait une loi. Ce serait loin d’être une première sous la Ve République.

Le

French L1 football match between Olympique Lyonnais (OL) and Le Havre AC
8min

Politique

Salaires exorbitants, conflits d’intérêts, droits TV : retour sur la commission d’enquête qui a mis un carton rouge au Foot business

Série- Les enquêtes du Sénat. C’est une commission d’enquête qui a connu de nombreux soubresauts. Alors que le football professionnel traversait une crise majeure liée aux revenus des droits TV, les sénateurs Laurent Lafon et Michel Savin ont lancé une commission d’enquête pour encadrer le sport professionnel. Entre auditions, visite du siège de la Ligue de football et révélations de Complément d’enquête, retour sur les préconisations de la commission d’enquête pour stopper le Foot business.

Le

Le Mans Manifestation des maires de la Sarthe
4min

Politique

Elections municipales : il n’y a jamais eu autant de maires démissionnaires depuis 2020

Le nombre d’édiles qui renoncent à poursuivre leur mandat n’a jamais été aussi élevé, selon une étude de l'Observatoire de la démocratie de proximité AMF-Cevipof/SciencesPo. Les démissions ont été multipliées par quatre depuis 2020 par rapport à la période 2008-2014. Les tensions au sein des Conseils municipaux sont invoquées comme première cause de renoncement.

Le