« Une insulte à la démocratie » : Léon Deffontaines (PCF) réagit à la nomination de François Bayrou
Le porte-parole du Parti communiste désapprouve le choix d’Emmanuel Macron de nommer François Bayrou. Il ajoute que si le nouveau chef du gouvernement ne veut pas rediscuter de la réforme des retraites, « ce sera censure automatique ».
Il n’y aura « pas de censure a priori » de la part des parlementaires communistes, a prévenu Léon Deffontaines, sur Public Sénat, après la nomination de François Bayrou comme nouveau Premier ministre. En revanche, le porte-parole du PCF demande un « réel changement de politique ». « Nous jugerons sur pièces, notamment lors du discours de politique générale », a-t-il précisé.
Comme ses partenaires du Nouveau Front populaire, l’ancienne tête de liste des communistes aux élections européennes souhaitait un Premier ministre de gauche. « La nomination d’un Premier ministre macroniste, un macroniste de la première heure, est une insulte à la démocratie, aux Français qui se sont quand même exprimés lors des élections législatives pour dire qu’ils voulaient un changement de politique », a-t-il dénoncé.
Et de prévenir le nouvel hôte de Matignon : « Si François Bayrou ne parle pas de la réforme des retraites, s’il refuse d’indexer les pensions de retraite et les salaires sur l’inflation, s’il refuse de mener un réel plan pour l’industrie, alors nous le disons, nous avons la censure à portée de main. »
Après l’adoption de la loi spéciale pour assurer la continuité de l’Etat, le gouvernement devra reprendre les débats au Parlement, début janvier, pour espérer faire adopter un budget pour l’année 2026. Une opération délicate dans un paysage politique fragmenté et avec un calendrier contraint.
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