« Une pensée pour ce jeune lâchement assassiné » : le Sénat rend hommage à Mehdi Kessaci
Par Léa Deseille
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Un moment de recueillement au Palais du Luxembourg. Mercredi 19 novembre, le président du Sénat, Gérard Larcher, a ouvert la traditionnelle session de questions au gouvernement, par un hommage à Mehdi Kessaci. Jeudi 13 novembre, il a été assassiné en plein jour par deux hommes à moto à Marseille (Bouches-du-Rhône). Âgé de 20 ans, il était le petit frère d’Amine Kessaci, un jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic.
« Chaque jour le narcotrafic fait en France de nouvelles victimes. Nous avons une pensée pour ce jeune Marseillais Mehdi Kessaci lâchement assassiné le 13 novembre dernier », a déclaré le président de la chambre haute du Parlement. « Un assassinat qui constitue, et je prends les paroles du ministre de l’Intérieur, un point de bascule », a-t-il affirmé. Mardi 18 novembre, Laurent Nuñez avait qualifié ce meurtre comme « un point de bascule totalement inédit » et qui constituait « manifestement un crime d’intimidation ».
« Sortir la France du piège du narcotrafic »
Au lendemain de l’enterrement de Mehdi Kessaci, le président du Sénat a attesté que la lutte « contre ce fléau » était une « volonté inébranlable » du Sénat, rappelant notamment la loi « visant à sortir la France du piège du narcotrafic« , promulguée en juin dernier. Cette loi « donne les outils nécessaires à l’Etat qui, nous le savons, demande courage, volonté et moyen. »
Gérard Larcher s’est ensuite adressé directement au Premier ministre et à son gouvernement afin qu’ils fournissent des « résultats » dans la lutte contre le narcotrafic. Des moyens concrets comme la mise en place du parquet national anti-criminalité attendu pour janvier prochain. Enfin, un moment de recueillement « pour ce jeune et sa famille » a été observé dans le palais du Luxembourg.
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