Université: 19.000 places supplémentaires financées selon Frédérique Vidal
Quelque 19.000 places supplémentaires dans l'enseignement supérieur ont jusqu'ici été financées, sur les 22.000 promises pour...

Université: 19.000 places supplémentaires financées selon Frédérique Vidal

Quelque 19.000 places supplémentaires dans l'enseignement supérieur ont jusqu'ici été financées, sur les 22.000 promises pour...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Quelque 19.000 places supplémentaires dans l'enseignement supérieur ont jusqu'ici été financées, sur les 22.000 promises pour faire face à l'arrivée de milliers de bacheliers supplémentaires l'an prochain, indique la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal dans un entretien aux Echos vendredi.

Le nombre de nouveaux bacheliers est attendu en hausse de 28.000 l'an prochain, par rapport à 2017. Le ministère s'est engagé à créer 22.000 places supplémentaires dans les filières en tension (où l'offre excède la demande), qui s'ajouteront aux 130.000 places non pourvues l'an dernier.

"19.000 places supplémentaires, dont plus de 3.400 en Ile-de-France, ont été identifiées et sont déjà financées", a souligné Frédérique Vidal.

"S'il est nécessaire d'aller au-delà de 22.000, nous le ferons, et nous continuerons à travailler jusqu'à la rentrée universitaire pour faire coïncider au mieux l'offre de formation avec la demande des futurs étudiants", a-t-elle ajouté.

Selon une première radiographie des créations de places en 2018, publiée par le quotidien économique, plus de 2.000 places de BTS et environ 17.100 en licence, dans les filières en tension, ont d'ores et déjà été financées.

Il s'agit pour moitié des STAPS (Sciences et techniques des activités physiques et sportives), la filière universitaire la plus surchargée, (où 3.000 créations de places sont financées), du droit (2.000), de l'éco-gestion (2.000) et PACES (la première année commune aux études de santé, 1.700), détaille le quotidien.

L'autre moitié concerne les sciences humaines et sociales, l'information et la communication, les sciences de l'éducation etc.... Par ailleurs, "environ 750.000 lycéens - en majorité - et des étudiants en réorientation ont créé leurs dossiers" sur la plateforme d'admission post-bac Parcoursup, "soit 100.000 de plus que l'an dernier à la même époque", souligne la ministre.

"Cela montre que Parcoursup fonctionne bien et que les jeunes se sont emparés de l'outil", se félicite-t-elle.

Les lycéens ont jusqu'au 13 mars pour remplir leurs voeux et jusqu'au 31 mars pour finaliser leur dossier.

Le nouveau système Parcoursup pour l'accès à l'université, qui remplace la plateforme APB et supprime le tirage au sort, est accusé par plusieurs syndicats d'entraîner une "sélection déguisée" des élèves aux portes de la fac.

"Aucun étudiant ne sera forcé d'aller là où il ne veut pas aller", réaffirme la ministre.

Partager cet article

Dans la même thématique

Université: 19.000 places supplémentaires financées selon Frédérique Vidal
3min

Politique

« L’humour est de gauche » selon l’humoriste belge Alex Vizorek

C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.

Le

Université: 19.000 places supplémentaires financées selon Frédérique Vidal
3min

Politique

Parlement européen : « la droite traditionnelle pro-européenne joue avec l’extrême droite » pour Javier Moreno Sanchez   

« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais.   « C’est un peu tard mais elle commence à réagir »   Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause.     Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ».  « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste »   Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ».    Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici  

Le

Avis d’arret de travail Illustration
9min

Politique

Report de congés pour cause d’arrêt maladie : la délégation aux entreprises du Sénat saisit Sébastien Lecornu face à une décision « terrible » pour les PME

« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.

Le