Université d’été du Medef: “ni intervenants RN ni intervenants LFI”

Université d’été du Medef: “ni intervenants RN ni intervenants LFI”

"Il n'y aura ni intervenants RN ni intervenants LFI" à l'université d'été du Medef, a annoncé le président de l'organisation...
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Par AFP

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"Il n'y aura ni intervenants RN ni intervenants LFI" à l'université d'été du Medef, a annoncé le président de l'organisation patronale Geoffroy Roux de Bézieux vendredi sur son compte Twitter, au lendemain d'une polémique sur l'invitation de l'ex-députée Marion Maréchal.

Le programme de la rencontre des entrepreneurs de France (REF) prévue les 28 et 29 août "sera arrêté fin juillet", précise le dirigeant d'entreprise dans un tweet. "Vu l'interprétation politique qui est faite du projet de débat sur la montée des populismes, j'ai décidé de le supprimer purement et simplement".

Marion Maréchal a été "sollicitée" par le Medef pour participer à son université d'été, avait confirmé jeudi un représentant de l'organisation patronale dans une déclaration lue à l'AFP, à la suite de révélations de l'hebdomadaire l'Express.

"250 personnes ont été sollicitées jusqu'ici afin d'obtenir un panel aussi large que représentatif de l'ensemble des sensibilités politiques, de La France Insoumise à Marion Maréchal", avait expliqué le directeur de la communication du Medef, Vincent de Bernardi. "On cherche à avoir des gens qui ont des sensibilités différentes dans les débats pour qu'émergent des controverses, des problématiques, c'est ça la démocratie".

"Si cette information est exacte, c'est très grave", avait réagi jeudi sur Twitter l'ancienne présidente de l'organisation Laurence Parisot, qui avait publié en 2011 "Un piège bleu Marine", livre dans lequel elle dénonçait la menace qu'incarnait à ses yeux le Front national pour la France.

Le vice-président de l'Assemblée nationale Hugues Renson s'était de son côté dit "choqué" vendredi par cette invitation, estimant qu'"on ne dialogue pas avec l'extrême droite, on la combat". "Évidemment c'est une erreur, et je crois qu'on ne compose jamais avec l'extrémisme", a déclaré le député de Paris sur France 2.

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