Le mois de septembre sera marqué sur la scène politique par les élections sénatoriales qui auront lieu le 27 septembre prochain. Cette année, la chambre haute se renouvelle de moitié, soit 172 sièges, dont 36 sont détenus par des sénateurs socialistes. Réunis à Blois pour l'université d'été du PS, tous rêvent d'une nouvelle gauche.
Université du PS : « La gauche va sortir renforcée » des sénatoriales
Le mois de septembre sera marqué sur la scène politique par les élections sénatoriales qui auront lieu le 27 septembre prochain. Cette année, la chambre haute se renouvelle de moitié, soit 172 sièges, dont 36 sont détenus par des sénateurs socialistes. Réunis à Blois pour l'université d'été du PS, tous rêvent d'une nouvelle gauche.
Par Marion Vigreux
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Les élections sénatoriales à venir ne modifieront pas la majorité au Sénat. La droite devrait se maintenir, largement, ce qui n'empêche pas le PS d'être confiant dans l'avenir. Patrick Kanner, président du groupe socialiste au Sénat, estime même que la gauche sortira « renforcée de cette élection ». Il souhaite d'ailleurs, s’il est réélu, représenter cette nouvelle gauche.
« Nous avons une responsabilité, nous sommes le premier groupe au Parlement avec nos 71 sénateurs et je pense que nous allons le rester. Cette première place nous oblige, surtout si nous voulons offrir au peuple de gauche une espérance, une alternance à cette droite libérale qui est au pouvoir. »
La gauche aura une perspective si elle sait se rassembler sur un projet politique, si elle sait porter une alliance
À ses yeux, la droite a peu de marge de manœuvre, contrairement à la gauche qui aurait une perspective, mais à certaines conditions. « Si elle sait se rassembler sur un projet politique, si elle sait porter une alliance, y compris électorale, et si elle est capable d'avoir une incarnation qui soit crédible pour l'ensemble du pays. »
Et dans le cadre des sénatoriales, Patrick Kanner souhaite proposer une stratégie « gagnant gagnant » avec Europe Écologie les Verts. Objectif : renforcer le poids de la gauche au Sénat.
Le PS compte défendre ses sénateurs sortants mais est d'ores et déjà prêt à appuyer des candidatures vertes : « Si dans l'union, sur la base d'un projet politique, ça peut permettre à des Verts d'avoir plus de sénateurs demain au Sénat, pourquoi pas. Mais encore une fois sur la base d'un projet. Nous ne sommes pas des marchands de tapis. »
Candidat au poste de Premier secrétaire du PS, le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol appelle à « retrouver l’aspect collectif » au sein des rangs socialistes. « Il y a eu trop de sifflets, trop de querelles de clans, trop d'exclusions et d'excommunications », souligne l’édile, invité de la matinale de Public Sénat. Il est opposé à Olivier Faure et Boris Vallaud dans la course à la tête du parti à la rose.
Ce lundi, le Sénat a adopté les conclusion de la commission mixte paritaire (CMP)sur la proposition de loi de l’ancien Premier ministre Gabriel Attal, qui vise à durcir la justice des mineurs. Le texte est loin de faire consensus. La gauche du Sénat compte saisir le Conseil constitutionnel.
Après son large succès face à Laurent Wauquiez à la présidence de LR, Bruno Retailleau a promis, dimanche soir, à sa famille politique d’autres victoires à venir, avec en ligne de mire les municipales et bien sûr la présidentielle. Vœu pieux ? Ou première marche vers le retour de la droite au pouvoir ?
Le ministre de l’Intérieur, qui a plié le match qui l’opposait à Laurent Wauquiez, a fait un score élevé dans les grosses fédérations de Paris (87,5%), des Hauts de Seine (85,4%) ou des Alpes-Maritimes (69,5%). Dans son fief de Vendée, il réalise son plus gros résultat, avec 97,4% des voix.