Universités bloquées : « Il faut arrêter de faire monter l’angoisse par la désinformation» selon Frédérique Vidal
Alors que le mouvement des étudiants contre la réforme de l'enseignement prend de l’ampleur, la ministre de l’Enseignement supérieur préfère parler « de la majorité des étudiants ayant compris la réforme. »

Universités bloquées : « Il faut arrêter de faire monter l’angoisse par la désinformation» selon Frédérique Vidal

Alors que le mouvement des étudiants contre la réforme de l'enseignement prend de l’ampleur, la ministre de l’Enseignement supérieur préfère parler « de la majorité des étudiants ayant compris la réforme. »
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Par Yann Quercia

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Face à la réforme de Parcoursup, la colère dans les universités monte de plus en plus. Des universités à Paris, Toulouse, Strasbourg Rennes sont  déjà bloquées. Frédérique Vidal préfère pour l’instant voir du côté des étudiants satisfaits de la réforme : « Moi je vois des enseignants qui sont au travail et des étudiants qui souhaitent qu’on leur fasse plus de passerelles et qui globalement attendaient qu’on remette les étudiants au cœur des réformes. Je crois que c’est une autre façon de penser l’enseignement en faisant des étudiants des véritables co-acteurs de leurs formations. »

Malgré la multiplication des mouvements, la ministre veut souligner le problème de la désinformation : « Une très grande majorité des étudiants ont compris quelle était la finalité de cette loi. Il faut arrêter de faire monter l’angoisse notamment au travers de la désinformation. J’ai entendu qu’il n‘y aurait plus de compensation, ni de redoublement : c’est faux. »

Depuis ce matin, de nouveaux établissements sont bloqués mais Frédérique Vidal insiste sur les étudiants et enseignants qui sont au travail : « La priorité est de remettre les étudiants au cœur du système. La très grande majorité des étudiants et des enseignants l’ont compris. On ne parle pas assez de ceux qui sont déjà au travail et qui ont permis que les choses soient améliorées dès cette année. »

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