Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a justifié mardi l'intervention des CRS la veille à l'université de Nanterre, affirmant qu'"une infime minorité, souvent de personnes qui sont extérieures à l'université, n'empêcheront pas la tenue des cours".
"Il était nécessaire de pouvoir permettre aux étudiants que les cours se fassent" et d'éviter que "l'université soit le réceptacle d'autres contestations et d'autre luttes" que la contestation "parfaitement légitime" de la loi sur l'enseignement supérieur, a déclaré M. Griveaux sur Europe 1.
"Une infime minorité, souvent de personnes qui sont extérieures à l'université, n'empêcheront pas la tenue des cours et le fait que des étudiants aient envie de poursuivre leurs études tranquillement", a affirmé le porte-parole.
Il a dénoncé "une infime minorité d'occupants d'amphis qui ne sont eux-mêmes pas étudiants" et qui sont là "pour des revendications qui n'ont rien à voir avec la loi sur l'enseignement supérieur, mais qui en gros viennent contester l'élection d'Emmanuel Macron".
La faculté de Nanterre a connu lundi une journée particulièrement mouvementée qui s'est soldée par sept interpellations. Les CRS sont intervenus lors d'une assemblée générale organisée par des étudiants et l'université a été fermée pour la journée par la présidence de la faculté.