Ursula von der Leyen : « Nos sanctions ont dévasté l’économie russe »

Une semaine après avoir dévoilé de nouvelles mesures d’aides pour l’Ukraine, et des sanctions supplémentaires concernant la Russie – lors du sommet européen à Versailles le 11 mars-, la présidente de la commission européenne, Ursula von der Leyen, revient sur les impacts déjà perceptibles des mesures prises sur l’économie russe, au micro de Caroline de Camaret de France24 et Dominique Baillard de RFI.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Gel d’avoirs, saisies de biens d’oligarques et de députés proches de Vladimir Poutine, exclusion des banques russes du système d’échange financier mondial Swift, suspension du projet de gazoduc Nord stream 2, depuis le début du conflit en Ukraine, les 27 pays de l’Union européenne ont rapidement pris des sanctions économiques pour contraindre Vladimir Poutine à cesser la guerre.Aujourd’hui pour la présidente de la commission européenne Ursula von der Leyen, les effets se font sentir lourdement en Russie : « Trois semaines après le début de l’invasion la situation est dramatique : des villes ukrainiennes bombardées, trois millions de réfugiés, autant de personnes déplacées en Ukraine, des hôpitaux et des maternités détruites, c’est atroce. Mais le coût pour Poutine est également extrêmement élevé. Il a déjà perdu des milliers de soldats. Nos sanctions ont dévasté l’économie russe, des milliers de courageux citoyens russes s’opposent à la guerre. Poutine essaye de détruire l’Ukraine mais en fait il détruit l’avenir de son pays et de son peuple. »Un pays au bord de la banquerouteUn coût porté à l’économie russe important qui fait dire à la présidente de la commission européenne que le pays est proche de la banqueroute : « L’inflation monte en flèche, le rouble est en chute libre les entreprises quittent la Russie et les banques russes sont coupées des marchés financiers, le pays quasiment en état de cessation de paiement. »Revoir l’intégralité de l’émission en replay 

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le