Aurore Bergé, députée et présidente déléguée du groupe LREM à l’Assemblée nationale, a estimé mardi qu’imposer une obligation vaccinale à l’ensemble des Français n’était pas une mesure applicable. Sur Public Sénat, l’élue a préféré défendre le bilan du passe sanitaire, qui pourrait être prolongé au-delà du 15 novembre.
Vaccination obligatoire pour tous : « Cela veut dire que vous faites des contrôles dans la rue ? », tacle Aurore Bergé
Aurore Bergé, députée et présidente déléguée du groupe LREM à l’Assemblée nationale, a estimé mardi qu’imposer une obligation vaccinale à l’ensemble des Français n’était pas une mesure applicable. Sur Public Sénat, l’élue a préféré défendre le bilan du passe sanitaire, qui pourrait être prolongé au-delà du 15 novembre.
Faut-il en passer par une obligation vaccinale pour tous afin d’espérer sortir définitivement de la crise du covid-19 ? Les sénateurs socialistes ont déposé le 31 août un texte en ce sens, qui sera débattu le 13 octobre. Interrogée à ce sujet, la députée LREM Aurore Bergé s’est montrée sceptique quant aux modalités d’application d’une telle contrainte. « J’y suis défavorable car je ne vois pas le caractère opérationnel de cette obligation demain », a-t-elle expliqué mardi matin, au micro de « Bonjour chez vous » sur Public Sénat. « Cela veut dire que vous faites des contrôles aléatoires dans la rue ? Que vous obligez celles et ceux qui ne sont pas vaccinés à s’isoler 24h/24, alors même que le Conseil constitutionnel a refusé que de telles mesures soient prises ? », interroge-t-elle.
Aurore Bergé préfère, elle aussi défendre la politique incitative du passe sanitaire. « C’est, de fait, faire peser une contrainte plus forte sur ceux qui ne sont pas vaccinés, plutôt que sur ceux qui le sont, ce qui est assez légitime », estime Aurore Bergé. « Est-ce que le passe sanitaire continue ou non de protéger les Français ? La réponse est oui parce qu’il continue d’accélérer la dynamique de vaccination, qui est notre seul levier pour sortir de l’épidémie et donc à terme lever les contraintes. »
« On n’a jamais mis en place le passe sanitaire pour une durée d’un an. »
La députée des Yvelines a également tenu à relativiser les contraintes que fait peser le passe sur les Français : « On part d’une situation initiale très dure de confinement », rappelle-t-elle. « Aujourd’hui, vous avez besoin du passe sanitaire dans un certain nombre d’activités, ce qui se limite à présenter un QR code pour aller à un concert, au théâtre ou au restaurant. »
Dans la foulée de l’adoption de la proposition visant à lever les contraintes de l’exercice du métier d’agriculteur », les socialistes au Sénat veulent contester devant les Sages les dispositions du texte, contraires selon eux principes de la Charte de l’environnement et à l’intérêt général.
Alors que la France connaît une vague de chaleur historique, le nombre de décès liés à la canicule reste incertain. La porte-parole du gouvernement, Sophie Primas estime qu’il est trop tôt pour faire un bilan et défend l’action du gouvernement pour s’adapter au réchauffement climatique.
Le sénateur PS Jean-Claude Tissot s’est étonné, lors des questions au gouvernement ce 2 juillet, de l’absence de prise de position du ministre de la Santé sur la proposition de loi visant à lever des contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur.
Alors que s’ouvre à l’Elysée le « sommet pour l’avenir de la Nouvelle-Calédonie », qui remet loyalistes et indépendantistes autour de la table, le sénateur loyaliste Georges Naturel espère qu’il en sortira « une feuille de route pour les 10-15 ans à venir » pour « reconstruire la Nouvelle-Calédonie, en faisant évoluer les compétences actuelles ».