Vaccins : « La moitié des médecins généralistes n’a pas encore passé de commandes », assure Olivier Véran

Vaccins : « La moitié des médecins généralistes n’a pas encore passé de commandes », assure Olivier Véran

Interrogé sur la vaccination menée par les médecins généralistes, le ministre de la Santé a reconnu des difficultés dans la livraison des vaccins. Il souligne aussi le fait qu’une partie des médecins n’a toujours pas commandé de vaccins.
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« Quand vous dites que les vaccinations organisées par les médecins libéraux doivent être annulées pour la semaine prochaine, je vous le dis c’est faux ! », a insisté le ministre de la santé. Olivier Véran était interpellé par le sénateur de l’Hérault, Henri Cabanel, sur la stratégie vaccinale et le rôle des médecins généralistes.

Une note du ministère de la Santé envoyée dimanche soir a semé le trouble chez les médecins généralistes puisqu’elle indiquait qu’ils ne pourraient commander de vaccins AstraZeneca cette semaine, la livraison étant réservée aux pharmaciens. « On peut dire que sur la forme, quelques lignes à la fin d’un communiqué important envoyé un soir, le dimanche, ont pu créer de l’émoi et je le comprends », a concédé le ministre.

« Les 765 000 doses que les médecins ont commandées la semaine dernière leur seront fournies à partir de jeudi et vendredi », a d’abord indiqué Olivier Véran avant d’expliquer que « ce qui a été dit aux médecins, c’est que la semaine suivante les livraisons par le laboratoire AstraZeneca ont été réduites comme peau de chagrin ».

Cette semaine, 765 000 doses AstraZeneca seront livrées tandis que la semaine prochaine il y aura « quelque 260 000 ou 290 000 doses seulement de vaccins livrés ».

« Nous avons dit aux médecins, qui sont nombreux à être volontaires, que nous n’avons pas assez de vaccins pour leur fournir des doses en conséquence la semaine suivante. Par contre, ils ne peuvent pas commander pour la semaine prochaine », assure le ministre de la Santé.

Olivier Véran a salué l’implication des médecins généralistes dans la campagne de vaccination, déplorant dans le même temps que « la moitié d’entre eux n’a pas encore passé de commandes et donc la moitié des Français de ce pays ne peut toujours pas se faire vacciner dans son cabinet de ville ». Un constat qui a conduit l’exécutif à « considérer qu’en plus des médecins, il fallait permettre aux pharmaciens de commencer à vacciner ».

 

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