« Valérie Pécresse court derrière l’extrême droite, floquée de son vice-candidat Ciotti », tacle Richard Ferrand (LREM)
Invité d’Extralocal, Richard Ferrand est revenu sur la campagne présidentielle dans laquelle le Président de la République n’est pas officiellement rentré. Le président de l’Assemblée nationale essaye d’installer un clivage entre Emmanuel Macron et l’extrême droite, dans lequel Valérie Pécresse « courrait » derrière Marine Le Pen et Éric Zemmour.

« Valérie Pécresse court derrière l’extrême droite, floquée de son vice-candidat Ciotti », tacle Richard Ferrand (LREM)

Invité d’Extralocal, Richard Ferrand est revenu sur la campagne présidentielle dans laquelle le Président de la République n’est pas officiellement rentré. Le président de l’Assemblée nationale essaye d’installer un clivage entre Emmanuel Macron et l’extrême droite, dans lequel Valérie Pécresse « courrait » derrière Marine Le Pen et Éric Zemmour.
Louis Mollier-Sabet

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Nous n’avons peur de rien » tempère Richard Ferrand quand on l’interroge sur l’entrée en campagne tardive du Président de la République, qui commence un peu à se faire attendre. « Quand il s’agit d’annoncer sa candidature, il faut du temps devant soi, on ne peut pas faire un fax à l’AFP, d’autres l’ont fait et ça ne leur a pas porté chance [Lionel Jospin en 2002 ndlr] » se défend le président de l’Assemblée nationale. Or, avec la crise ukrainienne, le Président de la République ne pourrait, d’après Richard Ferrand, pas faire une déclaration de candidature « sur un coin de table, puis décoller à Kiev et à Moscou. » D’autant plus que « les Français ne sont pas totalement dans la campagne » et que certains présidents en exercice s’étaient déclarés le 11 ou le 16 février. « Il n’y a pas le feu au lac » résume le président de l’Assemblée nationale, en renvoyant la date de déclaration de candidature d’Emmanuel Macron à « une question de journaliste. »

« Valérie Pécresse modérée… ça dépend des jours ! »

Si le Président ne s’est pas encore déclaré, la majorité présidentielle est bien en campagne : « Ce qui me préoccupe c’est notre capacité à faire valoir le bilan du Président Macron, et le moment venu de promouvoir son projet. » Le clivage qu’Emmanuel Macron va tenter d’imposer semble clair : « Il y a deux offres politiques mises au débat dans notre pays. Celle du passé, du repli sur soi, celle de l’extrême droite derrière laquelle court Madame Pécresse flanquée de son vice-candidat Ciotti. Puis, il y a l’offre que porte le Président Macron qui est une offre d’engagement européen. Aux marges de cela, je ne vois pas émerger grand-chose. » Ainsi, Valérie Pécresse ne représente pas pour lui la frange « modérée » de LR qui pourrait concurrencer Emmanuel Macron sur sa droite : « Vous me dites Madame Pécresse plutôt modérée : ça dépend des jours, des lieux et de qui parle en son nom. Tout cela est friable. »

Partager cet article

Dans la même thématique

« Valérie Pécresse court derrière l’extrême droite, floquée de son vice-candidat Ciotti », tacle Richard Ferrand (LREM)
4min

Politique

Budget 2026 : le Sénat vote les crédits en hausse pour lutter contre l’immigration illégale

Lundi matin, le Sénat a adopté la mission « Immigration, asile et intégration » du projet de loi de finances pour 2026, avec des crédits en hausse de 80 millions par rapport à l’année dernière pour atteindre 2,16 milliards d’euros. Une enveloppe destinée à mettre en œuvre l’application du Pacte Asile et immigration, et le doublement de la capacité des centres de rétention administrative (CRA) à 3 000 places en 2029. La gauche a dénoncé le manque de moyens pour l’intégration.

Le

5min

Politique

Conférence Travail et Retraites : « Si on veut avancer sur les retraites, il faut passer par la case travail »

Alors que la bataille à laquelle se livrent l’exécutif et les députés sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale bat son plein à l’Assemblée nationale, les partenaires sociaux se réunissent ce matin pour la première plénière de la conférence sur les retraites. Souhaitée par Sébastien Lecornu, le ministre du Travail et des Solidarités Jean-Pierre Farandou y voit une « démarche moderne et inédite », souhaitant replacer le travail au cœur des débats.

Le