Vallaud (PS) veut des « accords de Paris des migrations »
Le porte-parole du Parti socialiste (PS) Boris Vallaud a plaidé jeudi pour des "accords de Paris des migrations", sur le modèle...

Vallaud (PS) veut des « accords de Paris des migrations »

Le porte-parole du Parti socialiste (PS) Boris Vallaud a plaidé jeudi pour des "accords de Paris des migrations", sur le modèle...
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Le porte-parole du Parti socialiste (PS) Boris Vallaud a plaidé jeudi pour des "accords de Paris des migrations", sur le modèle de ceux conclus en matière climatique, et demandé "mille milliards pour traiter ces questions-là".

"Ça fait des années que nous avons reculé devant des échéances importantes", s'est désolé le député des Landes sur France Inter. "Je plaide pour ce que j'appelle +les accords de Paris de l'immigration+, mille milliards pour traiter ces questions-là", a-t-il ajouté.

"Nous avons été capables de réunir tous les pays du monde autour de la table pour le changement climatique, nous ne serions pas capables de le faire pour enfin avoir une politique de développement?", s'est interrogé M. Vallaud.

Ses propos interviennent alors qu'Emmanuel Macron est critiqué pour sa réaction tardive dans l'affaire de l'Aquarius, ce navire humanitaire interdit d'accostage sur les côtes italiennes par les autorités transalpines et finalement en route pour le port espagnol de Valence.

"Tous ceux qui ont fait un peu de géographie savent que le bateau était plus proche des côtes françaises que des côtes espagnoles", a déclaré M. Vallaud, reprochant en creux au président de n'avoir pas proposé à l'Aquarius d'accoster en France.

"Il y a une urgence, un impératif humain et humanitaire: quand les gens se noient en Méditerranée, on leur porte secours", a tranché l'élu socialiste, avant d'appeler "l'Europe, et au premier chef la France, l'Allemagne et l'Italie" à bâtir "une politique migratoire et une politique d'asile communes, avec une agence européenne de l'asile."

S'exprimant toujours au sujet de l'Aquarius, le député a renvoyé la France et l'Italie dos à dos, les accusant toutes deux de ne pas avoir été "à la hauteur des enjeux".

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