Valls “convaincu” qu'”il faudra une intervention en Syrie”

Valls “convaincu” qu'”il faudra une intervention en Syrie”

L'ancien Premier ministre Manuel Valls s'est déclaré lundi "convaincu" qu'"il faudra une intervention en Syrie", en particulier...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'ancien Premier ministre Manuel Valls s'est déclaré lundi "convaincu" qu'"il faudra une intervention en Syrie", en particulier si une attaque chimique "est avérée".

"Des crimes comme ceux qui sont commis ne peuvent pas rester impunis, s’il y a par ailleurs une attaque chimique qui est avérée, ça semble le cas, et si des lignes rouges ont été rappelées par le président de la République (…) il faut, il faudra, dans une concertation avec les États-Unis et les Européens, je suis convaincu, une intervention", a déclaré M. Valls sur RTL.

"Au-delà du drame, il y a un rapport de force, notamment avec l’Iran qui de mon point de vue -ça fait partie sans doute des discussions qui ont lieu entre le prince héritier (d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, ndlr) et le président de la République- représente un élément de déstabilisation et de danger pour l’Irak, pour la Syrie, pour le Liban, un danger pour Israël et donc pour nous", a-t-il poursuivi. "Il faut une intervention, moi j’en suis convaincu, parce qu'on ne peut pas laisser ces crimes se perpétuer".

M. Valls a par ailleurs répondu par l'affirmative à la question de savoir si Emmanuel Macron devait parler du salafisme avec le prince héritier. "Il faut discuter avec l’Arabie saoudite, évidemment (…) mais il faut tenir un langage particulièrement clair sur le financement du salafisme et sur l’influence du wahhabisme depuis des années dans l’islam", a-t-il estimé, soulignant que "c'est l'intérêt des Saoudiens qui eux-mêmes sont victimes du terrorisme (…) de faire cause commune avec nous contre le terrorisme et de participer à une réforme profonde de l’islam".

Le puissant prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, a dîné avec Emmanuel Macron au musée du Louvre dimanche soir après son arrivée très discrète en France pour trois jours de visite pour donner un nouveau souffle à des relations compliquées.

Dans la même thématique

L’hémicycle du Sénat
7min

Politique

Aide médicale d’Etat : la majorité sénatoriale divisée sur les conclusions du rapport Stefanini Evin

Un rapport remis lundi au gouvernement balaye l’hypothèse d’une suppression de l’Aide médicale d’Etat (AME), tout en préconisant une réforme du dispositif. Cette étude prend toutefois ses distances avec le chemin tracé par la majorité sénatoriale, qui a fait disparaître l’AME lors de l’examen du projet de loi immigration en novembre, pour lui substituer une aide d’urgence.

Le

TOULOUSE:Nouvelle unite hospitaliere specialement amenagee (UHSA)
3min

Politique

Attentat de Paris : une proposition de loi du Sénat pour fixer une durée de sûreté d’hospitalisation en psychiatrie

L’attentat de Paris commis par un homme souffrant de troubles psychiatriques et qui était soumis à une injonction de soins jusqu’en en avril, relance le débat sur l’irresponsabilité pénale. La sénatrice centriste, Nathalie Goulet a redéposé un texte datant de 2021 qui prévoit pour les personnes ayant été déclarées irresponsables pénalement, une durée de sûreté d’hospitalisation.

Le

Budget : un rapport du Sénat épingle la progression du coût de l’aide médicale d’État
6min

Politique

« L’aide médicale d’État n’apparaît pas comme un facteur d’attractivité » pour l’immigration, selon un rapport commandé par le gouvernement

Considéré comme « un appel d’air » migratoire par la droite sénatoriale, l’aide médicale d’État avait été supprimée dans le cadre du projet de loi immigration avant d’être réintégrée en commission par les députés. Un rapport sur ce dispositif commandé par l’exécutif vient tempérer cette affirmation et juge ce dispositif à destination des étrangers en situation irrégulière « globalement maîtrisé ».

Le