Valls estime qu’il y a une « gêne » dans la majorité « pour éviter de bouleverser la bien-pensance »
Manuel Valls n'est "pas seul" dans son "combat politique" sur la laïcité mais "il y a une gêne" au sein de la majorité "pour...

Valls estime qu’il y a une « gêne » dans la majorité « pour éviter de bouleverser la bien-pensance »

Manuel Valls n'est "pas seul" dans son "combat politique" sur la laïcité mais "il y a une gêne" au sein de la majorité "pour...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Manuel Valls n'est "pas seul" dans son "combat politique" sur la laïcité mais "il y a une gêne" au sein de la majorité "pour éviter de bouleverser la bien-pensance", a-t-il expliqué dans un entretien publié vendredi par L'Opinion.

"Je ne suis pas seul. J'ai beaucoup de soutiens au sein du groupe LREM, comme à gauche. Dans leur majorité, les Français partagent aussi ces inquiétudes", a déclaré l'ancien Premier ministre.

"Acceptons le combat politique. Il est vrai que dans la majorité, il y a une gêne pour éviter de bouleverser la bien-pensance. Beaucoup préfèrent parler d'économie. Il est de notre responsabilité, à nous les élus, d'aider les Musulmans de France à combattre l'islamisme, qui est le cancer de l'islam", a également déclaré M. Valls.

"Il n'y a aucune guerre faite au nom de la laïcité. C'est un argument qui sert à discréditer ceux qui comme moi, la défendent", a-t-il dit.

"Je n'ai pas supporté qu'on mette sur le même plan les propos d'Edwy Plenel et Charlie Hebdo, qui a été la cible d'attentats. J'ai sans doute fait des erreurs. Mais je ne me suis pas trompé sur la montée de l'antisémitisme, sur Dieudonné et le racisme. Je ne me suis pas non plus trompé sur la progression de l'islamisme, sur la duplicité de Tariq Ramadan avec les Frères musulmans. On me reproche de jeter de l'huile sur le feu, mais j'ai mis des mots là où il le fallait".

"J'appelle les élus à la mobilisation et à la promotion de ces valeurs. Le président de la République s'exprimera le moment venu sur cette question essentielle. Son prédécesseur ne l'avait pas suffisamment fait et je le regrette", a dit l'ancien Premier ministre de François Hollande.

Dans la même thématique

nazi
4min

Politique

Vente d’objets nazis à Orléans : les sénateurs communistes déposent une proposition de loi pour sanctionner leur vente

La vente aux enchères de 200 objets militaires nazis à Orléans suscite l’émoi. Les sénateurs PCF ont déposé un texte pour prévoir des sanctions. « On va adresser un mail à l’ensemble des sénateurs pour que ça puisse être une démarche transpartisane », annonce le sénateur PCF Ian Brossat. Christophe Chaillou, sénateur PS du Loiret, a écrit à Bruno Retailleau pour lui demander d’interdire la vente, qui « participe à un phénomène de banalisation », alors que les actes « racistes et antisémites » se multiplient.

Le

France School Abuse
5min

Politique

Audition de François Bayrou sur Bétharram : entre pugnacité et « stratégie de diversion », le Premier ministre « a joué assez habilement » face aux députés

Si François Bayrou ne s’est pas « laissé impressionné » par l’interrogatoire des députés lors de son audition à l’Assemblée nationale, l’affaire Bétharram risque des laisser des traces sur le long-terme et pourrait affecter son avenir politique, analysent Olivier Rouquan, politologue, et Philippe Moreau Chevrolet, communicant.

Le

SIPA_ap22957743_000006
7min

Politique

Audition de Bayrou sur Bétharram : quand la politique prend le pas sur la défense des victimes

Les 5h30 d’audition de François Bayrou devant la commission d’enquête mise en place à l’Assemblée nationale après les révélations sur des violences physiques et sexuelles perpétrées dans l’établissement catholique Notre-Dame de Bétharram, ont tourné en duel politique entre le Premier ministre et le co-rapporteur LFI, Paul Vannier. Au Sénat, la gauche dénonce l’attitude « agressive » du Premier ministre quand la droite axe sur « l’instrumentalisation » de la souffrance des victimes par LFI.

Le