Manuel Valls, arrivé deuxième au premier tour de la primaire socialiste élargie, a dit lundi que la gauche était confrontée au choix le plus "clair" depuis "très longtemps" entre sa candidature et celle Benoît Hamon.
"Jamais la gauche française depuis très longtemps n'a été confrontée depuis très longtemps à un choix aussi clair", a déclaré l'ancien Premier ministre, en ballottage difficile dans la primaire pour la présidentielle, au micro de RTL. "C'est un moment sans doute historique, c'est un moment de clarification unique", a-t-il poursuivi.
Dates clés de la carrière politique de Manuel Valls, arrivé deuxième du premier tour de la primaire organisée par le Parti socialiste pour la présidentielle
AFP
"Est-ce que la gauche renonce à gouverner? Est-ce que la gauche c'est plus d'impôts, plus de déficits, une conception du travail qui n'est pas celle que je défends, (...) celle des Français?", a demandé Manuel Valls, faisant allusion au programme de l'ancien ministre de l'Education.
"Un travail qui rémunère qui soit digne, ou est-ce qu'on distribue la même allocation à tous?", a-t-il encore interrogé, en référence à la mesure phare du programme de Benoît Hamon, le revenu universel.
Benoît Hamon, qui selon des résultats partiels dispose de 5 points d'avance sur Manuel Valls, à 36% contre 31%, a bénéficié dans la foulée de sa victoire du soutien public du troisième homme Arnaud Montebourg, ce qui le place en ballottage favorable.
"Nous verrons bien (...) si d'autres électeurs viennent (voter au second tour), les choses peuvent changer", a affirmé Manuel Valls, déclarant vouloir représenter une gauche "pour assumer les responsabilités (...), par pour proclamer".
"Ce qui m'intéresse c'est d'incarner une gauche qui reste forte dans le monde d’aujourd’hui par rapport aux grands défis, je pense bien sûr au terrorisme, au défi que nous lance Trump, au défi tout simplement de la planète", a lancé un Manuel Valls offensif, comme lors de son discours post-scrutin.
"Il ne s'agit pas de jouer sur les peurs", a-t-il dit, "il s'agit que chacun puisse voter lucidement (...) il s'agit de l'avenir de la gauche (...) Est-ce que nous voulons continuer à représenter une espérance, une possibilité pour les Français? Moi je crois que c'est possible".
"La gauche, celle qui gouverne, peut en effet disparaître ou en tous cas être marginalisée pendant un certain temps", a-t-il dit.
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Invité de la matinale de Public Sénat, le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, Éric Coquerel revient sur la réunion à Bercy pour financer l’industrie de la défense. Si l’insoumis reconnaît une réflexion nécessaire, il estime cependant que la Russie ne représente pas une menace existentielle pour la France. Par ailleurs, le député demande au gouvernement d’organiser un débat avec vote au Parlement sur le sujet du réarmement.