Valls refuse de parrainer Hamon, selon Paris Match
L'ancien Premier ministre Manuel Valls n'apportera pas son parrainage au candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon,...

Valls refuse de parrainer Hamon, selon Paris Match

L'ancien Premier ministre Manuel Valls n'apportera pas son parrainage au candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon,...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

L'ancien Premier ministre Manuel Valls n'apportera pas son parrainage au candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon, selon une information de Paris Match parue mardi.

"Je ne peux pas apporter mon parrainage à Benoît Hamon", a confié M. Valls à l'hebdomadaire à paraître mercredi, selon des extraits d'un article publiés mardi sur le site internet de Paris Match.

Selon l'hebdomadaire, Manuel Valls a confié son inquiétude de voir un Front national "très haut le soir du premier tour", d'autant que "l'affaire François Fillon a laissé des traces profondes" et que "Hamon ne suscite pas d'engouement".

Toujours selon Paris Match, l'ancien Premier ministre a exprimé sa colère face à l'accord passé entre Benoît Hamon et Yannick Jadot, ex-candidat EELV à la présidentielle, mais s'inquiète aussi de l'absence de majorité absolue à l'Assemblée si le candidat du mouvement En Marche! Emmanuel Macron l'emporte, face à un "FN durablement installé".

Lundi, Manuel Valls avait fermement démenti une information assurant qu'il s'apprêtait à appeler à voter Emmanuel Macron au premier tour de la présidentielle.

Interrogé sur un article du quotidien Le Parisien paru mardi, intitulé "Présidentielle: Valls va appeler à soutenir Macron dès le premier tour", laissant entendre qu'il pourrait le faire dès ce mardi, l'ancien Premier ministre a indiqué dans la soirée à l'AFP "avoir fait démentir cette information" par son proche entourage.

L'article paraît le jour même d'une réunion de ses proches divisés par la question d'un possible soutien.

"Rien dans cet article n'est vrai, en dehors du fait qu'il y a une réunion mardi", a affirmé à l'AFP Carlos da Silva, bras droit et suppléant de M. Valls à l'Assemblée nationale.

Cette réunion doit avoir lieu en fin de journée à huis clos à l'Assemblée, avec entre 200 à 300 personnes attendues.

Selon des sources concordantes parmi les proches de l'ex-Premier ministre, plusieurs lignes s'affrontent quant à l'attitude à adopter.

Alors que M. Macron est bien placé selon les sondages pour affronter et battre au second tour la candidate du Front national Marine Le Pen, le candidat de la droite François Fillon est fragilisé par l'affaire des emplois présumés fictifs de sa famille, et le vainqueur de la primaire socialiste Benoît Hamon apparaît distancé dans les intentions de vote, à moins de six semaines du premier tour.

"C'est partagé" chez les alliés de M. Valls, résume l'un d'entre eux, entre ceux qui défendent une posture légitimiste, même "silencieuse", en faveur de Benoît Hamon, ceux qui défendent un ralliement à M. Macron s'il parvient au second tour, et ceux qui poussent pour un soutien dès avant le premier tour.

M. Valls "a une volonté, c'est d'éviter que Marine Le Pen gagne la présidentielle, et il considère que le plus mauvais candidat pour le faire, c'est François Fillon", explique cette source.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture
5min

Politique

Un accord de libre-échange entre la Chine et l'Union européenne serait "extrêmement dangereux" pour cette eurodéputée

Scandale Shein, restrictions sur les terres rares, déferlement d'exportations sur le Continent : ces dernières semaines ont fourni aux européens de nombreux motifs d'inquiétude dans leur relation avec Pékin. Alors que Donald Trump a scellé un accord d'un an avec le président Xi Jin Ping, l'UE semble sur le banc de touche. Un sursaut est-il possible ? Ou bien sommes-nous condamnés à rester à la remorque de la Chine ? Débat dans "Ici l'Europe" avec les eurodéputés Sandro Gozi (Renew, France) et Estelle Ceulemans (S&D, Belgique).

Le

Photo Cazeneuve
11min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015, le récit de Bernard Cazeneuve : « Très vite, on a conscience que nous sommes confrontés à une attaque de grande ampleur »

ENTRETIEN - Dix ans après les attentats de Paris et de Seine-Saint-Denis, qui ont coûté la vie à 130 personnes, l'ancien ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, revient auprès de Public Sénat sur cette nuit de terreur, et la gestion de crise aux côtés du Président de la République et du Premier ministre.

Le

Valls refuse de parrainer Hamon, selon Paris Match
3min

Politique

« Il n’y a aucune délinquance dans les écoles de musique », affirme le chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus

Il est sans conteste le maestro français le plus célèbre de sa génération. A 92 ans, Jean-Claude Casadesus continue de remplir les plus belles salles du monde sans jamais renier son attachement à la région du Nord. Lui qui a créé puis dirigé l’orchestre national de Lille, s’est engagé toute sa vie pour rendre la musique classique accessible à tous. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, Un regard, Il revient sur son immense carrière marquée par la passion et le partage.

Le

Paris: Senate pension debat
6min

Politique

Retraites : la gauche du Sénat désunie sur la suspension de la réforme

A partir du 19 novembre, le Sénat examinera en séance publique le projet de loi de financement de la Sécurité sociale et sa mesure phare : la suspension de la réforme des retraites. Une concession du gouvernement faite au PS qui n’a aucune chance d’être adoptée à la haute assemblée à majorité de droite. Les socialistes ne devraient également ne pas être suivis par les communistes et écologistes sur le vote de cette mesure.

Le