Vel d’Hiv: Bay défend la position « gaullienne » de Marine Le Pen
Nicolas Bay, secrétaire général du Front national (FN), a défendu lundi la position "gaullienne" de Marine Le Pen sur la...

Vel d’Hiv: Bay défend la position « gaullienne » de Marine Le Pen

Nicolas Bay, secrétaire général du Front national (FN), a défendu lundi la position "gaullienne" de Marine Le Pen sur la...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Nicolas Bay, secrétaire général du Front national (FN), a défendu lundi la position "gaullienne" de Marine Le Pen sur la responsabilité de la France dans la rafle du Vel d'Hiv en 1942, dont la reconnaissance par Jacques Chirac puis François Hollande fut selon lui "gravement attentatoire" à l'image du pays.

"Engager la responsabilité de la France, ça reviendrait à légitimer le gouvernement de Vichy et son action. Ce qui serait absolument désastreux. Nous, nous avons une position très gaullienne, on considère que la France était à Londres", "la France c'était pas Vichy", a déclaré M. Bay sur Sud Radio et Public Sénat.

"La position de Marine Le Pen c'est celle du Général De Gaulle, de Georges Pompidou, de Valéry Giscard d'Estaing et de François Mitterrand. On peut ne pas être d'accord avec Jacques Chirac ou François Hollande, ce n'est pas interdit quand même ! Ils ont tenu des propos qui sont gravement attentatoires à l'image de la France en disant que la France était à Vichy. Non, nous contestons formellement", a-t-il précisé.

"Quand un président de la République dit des choses qui sont fausses ou qui sont dangereuses, c'est sa responsabilité (à Marine Le Pen) de le contester", a également dit Nicolas Bay.

"La responsabilité de l'Etat français, en tant que régime de Vichy, est indéniable. La responsabilité de la France, non". "Au-delà de ça, il faut arrêter d'être tout le temps dans une espèce d'entreprise de repentance, d'autoflagellation, comme si on avait à avoir honte de notre histoire de France".

Marine Le Pen marche-t-elle sur les traces de son père ? "Ca n'a absolument rien à voir. Marine Le Pen, elle ne conteste rien de ce qui a été choquant ou atroce de cette période, elle dit juste que c'est pas la France qui est en cause", a encore affirmé M. Bay. Jean-Marie Le Pen avait qualifié les chambres à gaz de "point de détail de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale".

Sur LCP, le vice-président du FN Florian Philippot a dit : "on peut continuer avec la repentance permanente, enseigner à nos enfants que la France est toute noire, toute pourrie, et que son histoire est bonne à jeter à la poubelle". "Ca nous mène à des discours à la Emmanuel Macron, où on finit par dire que la France est responsable de crimes contre l'Humanité liés à la colonisation, ce qui est une abjection", a-til ajouté.

"Je pense que la France n'est pas responsable du Vel d'Hiv", a répondu dimanche, au "Grand Jury" RTL-LCI-Le Figaro, la présidente du FN, interrogée sur la rafle et la décision du président Jacques Chirac de reconnaître en juillet 1995 la responsabilité de la France. Cette position fut réaffirmée par François Hollande.

Dans la même thématique

Vel d’Hiv: Bay défend la position « gaullienne » de Marine Le Pen
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Vel d’Hiv: Bay défend la position « gaullienne » de Marine Le Pen
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Vel d’Hiv: Bay défend la position « gaullienne » de Marine Le Pen
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le