Vel d’Hiv: pour Xavier Bertrand (LR), le FN « reste d’extrême droite »
Le président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand (LR) a estimé lundi que si Marine Le Pen a succédé à son père à la tête...

Vel d’Hiv: pour Xavier Bertrand (LR), le FN « reste d’extrême droite »

Le président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand (LR) a estimé lundi que si Marine Le Pen a succédé à son père à la tête...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand (LR) a estimé lundi que si Marine Le Pen a succédé à son père à la tête du Front national, seul "le prénom du dirigeant a changé" car ce parti "reste un parti d'extrême droite".

"C'est une honte!", s'est exclamé auprès de l'AFP M. Bertrand à propos des déclarations de Mme Le Pen sur la rafle du Vel d'Hiv.

"Décidément, contrairement à certaines apparences, ce parti pourrait toujours être dirigé par Jean-Marie Le Pen. On peut se poser la question de savoir s'il n'est pas toujours dirigé par Jean-Marie Le Pen", a affirmé celui qui n'a pour seule opposition à la Région que les élus FN.

Selon Xavier Bertrand, "en fin de compte, le prénom du dirigeant a changé, mais ce parti reste le même, vraiment un parti d'extrême droite".

Il s'est demandé si Mme Le Pen, "en cette fin de campagne, n'est pas en train de perdre son sang-froid et de montrer le vrai visage du Front national. Qu'elle puisse dire ça, c'est une façon scandaleuse de revisiter encore l'Histoire (...). Qu'elle veuille aujourd'hui revenir là-dessus en dit long sur le fond du discours du Front national".

Les responsables du FN "peuvent faire tous les efforts, au bout d'un moment le vernis craque", a-t-il encore jugé.

Interrogée dimanche sur la décision du président Jacques Chirac de reconnaître en juillet 1995 la responsabilité de la France dans la rafle du Vel d'Hiv, Mme Le Pen a affirmé que "la France n'est pas responsable du Vel d'Hiv". "S'il y a des responsables, c'est ceux qui étaient au pouvoir à l'époque, ce n'est pas LA France. Ce n'est pas LA France", avait-elle ajouté.

Dans la même thématique

Vel d’Hiv: pour Xavier Bertrand (LR), le FN « reste d’extrême droite »
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Vel d’Hiv: pour Xavier Bertrand (LR), le FN « reste d’extrême droite »
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Vel d’Hiv: pour Xavier Bertrand (LR), le FN « reste d’extrême droite »
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le