Vénézuela: Le Foll dénonce « un silence problématique » de la France

Vénézuela: Le Foll dénonce « un silence problématique » de la France

L'ancien ministre PS Stéphane Le Foll a dénoncé mercredi "un silence assez problématique" de la France sur la situation au...
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L'ancien ministre PS Stéphane Le Foll a dénoncé mercredi "un silence assez problématique" de la France sur la situation au Venezuela, estimant que ce pays "est en train de sortir des règles de la démocratie".

La France "doit s'exprimer sur ce sujet", a affirmé M. Le Foll sur RTL, ajoutant qu'on ne peut pas laisser "un grand pays comme le Venezuela (...) tomber dans le chaos et potentiellement (...) dans une forme de sortie de la démocratie qui nous emmène au fur et à mesure vers le bâillonnement de l'opposition".

"Il y a eu une élection législative il y a deux ans au Venezuela, elle a donné une majorité large à l'opposition. La question qui est posée c'est +Est-ce que le Venezuela reste dans la démocratie, ou est-ce qu'il en sort+?", a déclaré le députe de la Sarthe. "Aujourd'hui on est en train de sortir des règles de la démocratie et c'est ça le problème", a-t-il affirmé.

"Ceux qui font semblant de dire qu'il y aurait un débat derrière plutôt droite-gauche se trompent. Il y a d'abord un débat sur démocratie, la sortie de la démocratie", a lancé Stéphane Le Foll à l'adresse de La France insoumise. Le député LFI Adrien Quatennens avait estimé mardi qu'il n'y a pas au Venezuela "un camp qui mate son peuple", mais "une confrontation entre deux camps politiques".

Deux figures de l'opposition vénézuélienne ont été arrêtées mardi, à quelques heures de la prise de fonction de la toute puissante Assemblée constituante voulue par le président socialiste Nicolas Maduro, élue dimanche dans le sang.

La Constituante se situe au-dessus de tous les pouvoirs, y compris du chef de l'Etat, et doit rédiger une nouvelle Constitution. Elle doit apporter la "paix" et permettre au pays de se redresser économiquement, selon le chef de l'Etat.

L'opposition, qui contrôle le Parlement depuis 2016, a boycotté le scrutin en dénonçant une "fraude" visant à prolonger le pouvoir de M. Maduro, dont le mandat s'achève en 2019.

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