Venezuela : Manon Aubry n’exclut pas un recours aux urnes pour sortir de la crise
Invitée de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, Manon Aubry, la tête de liste LFI aux élections européennes n’exclut par un recours aux urnes pour sortir de la crise vénézuélienne alors que Jean-Luc Mélenchon appelle Nicolas Maduro.

Venezuela : Manon Aubry n’exclut pas un recours aux urnes pour sortir de la crise

Invitée de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, Manon Aubry, la tête de liste LFI aux élections européennes n’exclut par un recours aux urnes pour sortir de la crise vénézuélienne alors que Jean-Luc Mélenchon appelle Nicolas Maduro.
Public Sénat

Par Yann Quercia

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Alors que le président du Parlement vénézuélien, Juan Guaido, s'est autoproclamé président en exercice, plusieurs pays, dont la France, demandent au dirigeant Nicolas Maduro de convoquer des élections très rapidement. Si ces élections ne sont pas organisées, Juan Guaido serait reconnu comme Président par beaucoup de pays de la communauté internationale. « Je pense qu’il faut une sortie par le haut et un apaisement de la situation au Venezuela. Je n’ai pas de position à apporter sur le gouvernement de Maduro » déclare ce matin la chef de file de la France Insoumise pour les élections européennes.  

Une prise de position qui diffère de celle de Jean-Luc Mélenchon qui a dit dimanche souhaiter que Nicolas Maduro « tienne » : « Je le dis, je n’ai pas de position à avoir sur la politique nationale du Venezuela » réaffirme Manon Aubry. Elle souhaite une sortie par le haut de cette crise : « Je suis sensible au drame humain et je pense qu’il faut une désescalade. Il faut un apaisement et non pas attiser les tensions comme le font un certain nombre de pouvoirs étrangers. »

Juan Guaido fait-il un coup d’Etat ? La réponse de Manon Aubry est sans appel : « Oui c’est un coup d’Etat. » Néanmoins elle n’exclut pas de revenir devant les urnes, tout en jugeant que l’ultimatum de 8 jours, fixé par Emmanuel Macron, est trop court : « Mais répondre à un coup d’Etat par un coup d’Etat est une spirale infernale. Il faut revenir devant les urnes si nécessaire mais il faut le faire dans des conditions qui soient sereines de la démocratie (…) C’est une possibilité d’avoir de nouvelles élections mais encore faut-il assurer la sérénité de ces nouvelles élections. L’ultimatum imposé par Emmanuel Macron est trop court pour organiser des élections dans un climat serein. »

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01217179_000043
7min

Politique

Conflit entre Israël et l’Iran : quel rôle peut jouer la France ?

Depuis les premières frappes israéliennes sur les sites nucléaires iraniens, la France a reconnu le droit d’Israël à se défendre. Dans un contexte de dégradation des relations diplomatiques entre Emmanuel Macron et Benyamin Netanyahou, la France n’a, toutefois pas encore, participer aux opérations de défense de l’Etat hébreu.

Le

Venezuela : Manon Aubry n’exclut pas un recours aux urnes pour sortir de la crise
3min

Politique

Congrès du PS : « le Parti socialiste devrait prendre ses distances » avec les propos de Jérôme Guedj sur Jean-Luc Mélenchon, estime Éric Coquerel

Invité de la matinale de Public Sénat, le député (LFI) et président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale a réagi à la déclaration de Jérôme Guedj sur Jean-Luc Mélenchon lors du Congrès du PS, le traitant de « salopard antisémite ». Éric Coquerel et la France insoumise demandent au Parti socialiste de « prendre ses distances » avec cette déclaration.

Le

Venezuela : Manon Aubry n’exclut pas un recours aux urnes pour sortir de la crise
3min

Politique

Brice Teinturier : « Il n'y a plus de débat en France, il y a de l'invective »

Lors de ses vœux, le Président a annoncé son souhait de voir les Français « trancher » sur « des sujets déterminants », ce qui laisse supposer que le chef de l'État envisage un retour au référendum. Néanmoins, les sujets sur lesquels les Français souhaitent trancher sont nombreux, pouvoir d'achat, fin de vie… Le référendum recolle-t-il vraiment les Français à la politique ? Invités de l’émission spéciale Dissolution, un an après, Brice Teinturier, Anne Levade, Laure Salvaing et David Djaïz tentent d'y répondre.

Le