Versions divergentes sur l’existence d’un accord législatif FN-DLF

Versions divergentes sur l’existence d’un accord législatif FN-DLF

Marine Le Pen a affirmé lundi sur Europe 1 qu'un "débat" avec son nouvel allié Nicolas Dupont-Aignan sur un accord pour les...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Marine Le Pen a affirmé lundi sur Europe 1 qu'un "débat" avec son nouvel allié Nicolas Dupont-Aignan sur un accord pour les législatives n'avait "pour l'instant pas eu lieu", alors que le président de Debout la France a confirmé l'existence d'un tel accord sur BFMTV quelques instants plus tard.

Interrogée sur un tel accord, la candidate au second tour de la présidentielle a répondu sur Europe 1: "Pour l'instant, ce débat n'a pas eu lieu. Chacun présente ses candidats et nous verrons bien ce qui se passera. L'important, pour l'instant, c'est la présidentielle".

M. Dupont-Aignan, auquel on demandait sur BFMTV/RMC s'il allait présenter des candidats Debout la France partout et si dans 50 circonscriptions, il n'y aurait pas de candidat Front national contre sa formation, a répondu: "Tout à fait". "Debout la France reste un parti équilibré, qui déposera des candidatures dans plus de 525 circonscriptions" sur 577, a-t-il glissé plus tard.

"On verra comment tout cela se passera après la présidentielle. L'objectif est de gagner cette présidentielle", a-t-il ajouté.

Comme on lui lançait qu'avoir des députés DLF allait contribuer à sauver financièrement son parti, M. Dupont-Aignan a riposté: "C'est indigne" et critiqué des propos à ce sujet d'Emmanuel Macron, qui "ne pense qu'à l'argent" selon lui.

Assurant que sa "campagne présidentielle est équilibrée au centime près grâce notamment à 450.000 euros de dons grâce à la souscription", le président de Debout la France a affirmé qu'"il n'y aura pas un centime du FN dans le parti DLF".

Interrogé sur les modalités de l'accord évoquées dans le Journal du dimanche, 50 circonscriptions où le FN laisserait le champ libre à Debout la France, 50 circonscriptions où le parti de Marine Le Pen laisserait la place à celui de Nicolas Dupont-Aignan, un haut responsable frontiste a confirmé à l'AFP: "Oui c'est le principe".

"Le dispositif précis est en préparation", a ajouté ce dirigeant, qui a préféré garder l'anonymat.

Dimanche, Jean-Lin Lacapelle, secrétaire général adjoint du FN avait pour sa part affirmé à l'AFP que "l'alliance port(ait) sur la présidentielle. Aucune discussion n'a eu lieu sur les législatives."

"Les deux partis alignent des candidats dans toutes les circonscriptions", selon lui. Des candidats séparés pour Debout la France et le FN dans toutes les circonscriptions ? "Oui", confirmait-il.

Dans la même thématique

Paris: Conference Bruno Retailleau Salon Made in France
8min

Politique

Elections sénatoriales 2023 : le groupe LR mise sur une « stabilité », sans exclure une « petite érosion »

Le groupe LR n’anticipe pas de grands changements à l’issue du scrutin sénatorial dimanche. « J’attends que la majorité sénatoriale soit confortée », affirme Bruno Retailleau, président du groupe LR. « Nos divisions sont souvent délétères. C’est souvent ce qui nous fait perdre quelques sièges », met en garde le sénateur, qui doit faire face aussi à « l’émergence d’Horizons ».

Le

Paris Matignon consultations
9min

Politique

Elections sénatoriales 2023 : l’Union centriste, le groupe pivot de la majorité sénatoriale

C’est le groupe faiseur de roi. L’union centriste, sans qui les LR n’ont pas la majorité au Sénat, mise globalement sur une stabilité pour les sénatoriales. Alliés des LR à la Haute assemblée, certains de ses membres soutiennent néanmoins Emmanuel Macron, au risque pour le groupe de jouer parfois le grand écart. Mais son président Hervé Marseille sait veiller sur « la marmite centriste » par son habileté politique.

Le

Versions divergentes sur l’existence d’un accord législatif FN-DLF
5min

Politique

Sénatoriales 2023 : dans le Lot, la succession de Jean-Claude Requier rebat les cartes

Dans le Lot, neuf candidats sont sur la ligne de départ. Dans ce département rural, qui élit deux sénateurs au scrutin majoritaire, la bataille se joue essentiellement entre socialistes et radicaux. A gauche, l’élection de Jean-Marc Vayssouze-Faure semble assurée. Chez les radicaux en revanche, plusieurs candidats se disputent la succession de Jean-Claude Requier, président du groupe au Sénat.

Le