Villepin: Fillon a créé un « feuilleton médiatique et judiciaire »
L'ex-Premier ministre Dominique de Villepin a critiqué mercredi la stratégie de défense de François Fillon qui a suscité selon...

Villepin: Fillon a créé un « feuilleton médiatique et judiciaire »

L'ex-Premier ministre Dominique de Villepin a critiqué mercredi la stratégie de défense de François Fillon qui a suscité selon...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'ex-Premier ministre Dominique de Villepin a critiqué mercredi la stratégie de défense de François Fillon qui a suscité selon lui un "feuilleton médiatique et judiciaire hémorragique".

François Fillon "a été élu légitimement à la primaire de la droite et il veut laver son honneur et celui de sa famille. C'est tout à fait normal et nécessaire, mais par une réaction tardive, il a contribué à créer un feuilleton médiatique et judiciaire qui est aujourd'hui hémorragique", a déclaré l'ancien Premier ministre dans une interview à Yahoo! et SciencePo TV.

"Face à cela, il y a un esprit de responsabilité à avoir (...) On ne peut pas s'en remettre à une personne seule qui n'est plus capable de trouver les bons repères", a-t-il dit. Il a invité M. Fillon à en tirer les conséquences si "le combat personnel l'emporte" face au "combat politique".

"En temps normal, il aurait tout le loisir de se poser en victime et de se plaindre. En l'occurrence, ce qui lui fait le plus défaut, c'est le temps. On ne peut pas mener un combat personnel dans une époque accélérée qu'est le temps présidentiel", a-t-il ajouté.

M. de Villepin avait estimé lundi qu'Alain Juppé, adversaire de François Fillon au second tour de la primaire, aurait "le plus de légitimité" pour lui succéder en cas de retrait de sa candidature à la présidentielle. Celui-ci peut toujours, selon lui, être un plan de secours.

"Ma conviction, c'est qu'il y a des procédures qui peuvent faire référence, notamment la règle sportive : celui qui est arrivé second", a-t-il ajouté, soulignant que "quand un homme politique dit +non, c'est non+, ça veut dire +non, c'est non aujourd'hui dans les circonstances actuelles+."

Partager cet article

Dans la même thématique

Villepin: Fillon a créé un « feuilleton médiatique et judiciaire »
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le