Villiers : « Le général de Gaulle ne l’aurait jamais toléré » affirme François Patriat

Villiers : « Le général de Gaulle ne l’aurait jamais toléré » affirme François Patriat

Invité de territoires d’Infos ce mercredi, le président du groupe LREM au Sénat a critiqué l’attitude du général de Villiers. Ce dernier publie un livre où il revient sur sa démission suite au recadrage d’Emmanuel Macron cet été. 
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Par Héléna Berkaoui

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Le livre « Servir » (Fayard), publié ce mercredi, est l’ultime bras de fer entre le président de la République et son ex-chef des d’état-major des armées. Au cœur de l’été, le général de Villiers a remis sa démission à Emmanuel Macron après qu’il l’a recadré. Une séquence qui a marqué l’opinion publique (Lire notre article). Pierre de Villiers avait vertement critiqué les réductions budgétaires de 850 millions d’euros pour l’année 2017 auprès des parlementaires. Une attitude que le président de la République n’avait pas appréciée allant jusqu’à le recadrer publiquement (Lire notre article).

« Le budget de la défense et les objectifs qui sont dans la loi de programmation militaire vont être tenus » affirme François Patriat

« Moi, je pense que quand on est le chef des Armées et que l’on s’exprime, fus devant des parlementaires, (…) on doit mesurer ses paroles » juge François Patriat. Le président du groupe LREM au Sénat estime qu’« Emmanuel Macron a fait valoir qu’il était le chef des Armées (…) Le Général de Gaulle ou François Mitterrand ne l’aurait jamais toléré. » Selon lui, Emmanuel Macron devait « résoudre l’équation budgétaire » et il estime que le gel du budget des armées pour l’année 2017 « n’affecte en rien » le corps militaire.

François Patriat assure que « le budget de la défense et les objectifs qui sont dans la loi de programmation militaire vont être tenus. » Il précise par ailleurs qu’« hier, nous avons auditionné, en commission de la défense, Florence Parly qui nous a dit que tant pour les équipements des soldats que (…) pour les grands équipements l’engagement serait tenu. » François Patriat l’affirme, « les objectifs des 2 % du PIB pour la nation seront obtenus. » 

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