Villiers: Le Pen dénonce une « humiliation inutile » et une « crise de confiance »
La présidente du Front national Marine Le Pen a dénoncé jeudi, au lendemain de la démission du général de Villiers, "une...

Villiers: Le Pen dénonce une « humiliation inutile » et une « crise de confiance »

La présidente du Front national Marine Le Pen a dénoncé jeudi, au lendemain de la démission du général de Villiers, "une...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La présidente du Front national Marine Le Pen a dénoncé jeudi, au lendemain de la démission du général de Villiers, "une humiliation inutile" de la part d'Emmanuel Macron, qui "a ouvert une crise de confiance très grave".

"Je crois que l'humiliation qu'a subie Pierre de Villiers était tout a fait inutile et elle a ouvert une crise de confiance très grave, très lourde entre l'Etat et ses Armées, c'était vraiment pas le moment", a déclaré Marine Le Pen sur France 2.

Emmanuel Macron "a suscité une crise extrêmement sérieuse", "parce qu'il a commis plusieurs fautes graves successives", a-t-elle affirmé. "La première faute, c'est d'avoir rompu les engagements qu'il avait pris vis-à-vis de l'Armée". "La deuxième faute est d'avoir humilié un homme comme Pierre de Villiers dont tout le monde admet qu'il est un très grand serviteur de l'Etat et du pays".

"Un général, il est là pour dire la vérité et notamment à la représentation parlementaire", a également estimé la députée du Pas-de-Calais, alors que le général de Villiers avait exprimé son désaccord sur le budget de la Défense, à huis-clos, devant la commission ad-hoc de l'Assemblée nationale.

"Est-ce à dire que maintenant ceux qui viendront devant les députés, qui viendront s'exprimer devant les commissions parlementaires devront mentir, devront tenir des propos insincères, devraient camoufler aux députés la réalité de la situation ? Eh bien c'est une drôle de vision de la démocratie. En tout cas c'est une vision qui, objectivement, m'inquiète", a développé Marine Le Pen.

Partager cet article

Dans la même thématique

Villiers: Le Pen dénonce une « humiliation inutile » et une « crise de confiance »
2min

Politique

Écologie : le Sénat confirme les coupes budgétaires dans le Fonds Vert

Malgré la protestation de la gauche et de certains élus de la majorité sénatoriale, le Sénat n’a pas touché au coup de rabot prévu par le gouvernement sur le Fonds Vert, qui sert à financer la transition écologique des collectivités. De 2,5 milliards en 2024, le budget du Fonds Vert est donc passé à 650 millions en 2026.

Le

Paris: Weekly session of questions to the government at the National Assembly
9min

Politique

« C’est la survie de notre famille qui se joue » : l’union des droites avec le RN travaille les LR

Alors que Nicolas Sarkozy n’appellera pas au front républicain et que Bruno Retailleau défend l’union des droites « par les urnes », la question d’un possible rapprochement des LR avec le RN divise encore. La ligne reste au rejet de tout accord d’appareils, plusieurs parlementaires craignant pour « la survie » des LR en cas de fusion-absorption avec le RN. Mais certains sont prêts à se laisser tenter.

Le

XINHUA PHOTOS OF THE DAY
5min

Politique

[Info Public Sénat] Nicolas Sarkozy pour l’union des droites ? « Un emballement totalement disproportionné », pointe son entourage, « il n’a jamais pactisé avec le RN »

Dans son ouvrage écrit en prison, Nicolas Sarkozy affirme qu’il n’appellera pas au front républicain et soutient pour la droite le « rassemblement le plus large possible, sans exclusive ». Beaucoup y voient une défense de l’union des droites. Mais l’entourage de l’ex-chef de l’Etat dément. « Nicolas Sarkozy a toujours dit qu’il fallait parler aux électeurs du RN, mais absolument pas s’allier au parti », soutient-on.

Le