Une semaine après la censure du gouvernement Barnier par la gauche et le Rassemblement national, un sondage Ifop pour Le Figaro Magazine et Sud Radio révèle que Marine Le Pen améliorerait son score au premier tour de l’élection présidentielle. En fonction des candidats face à elle à gauche et chez les macronistes, elle recueille entre 36 et 38 % des intentions de vote.
Violence contre les élus : Jean-François Copé juge la réponse du gouvernement « très très faible »
Par Public Sénat
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La scène se déroule à Perpignan, le 22 janvier. Le député LREM Romain Grau, ainsi qu’un conseiller ministériel, ont été pris à partie par des manifestants opposés au passe vaccinal devant sa permanence. Pas seulement visé par des insultes « assez lourdes », le parlementaire a reçu un coup de poing et a porté plainte. Invité de l’émission Audition Publique (Public Sénat / LCP-Assemblée nationale / Le Figaro Live), le maire LR de Meaux, Jean-François Copé, juge sévèrement la réaction du gouvernement face à ce climat de violences, qui s’aggrave depuis plusieurs mois. « Je trouve que la réponse est très très faible, pour ne pas dire inexistante. C’est surtout ça qui me trouble. Je pensais que le gouvernement aurait une réponse beaucoup plus ferme. »
Pour ce conseiller spécial de Valérie Pécresse, laquelle accorde une place importante à la sécurité dans son programme, le gouvernement « n’ose pas y aller ». « L’absence de réponse du gouvernement en dehors des cris d’indignation, je pense que ça n’est plus possible. Il faut une réponse beaucoup plus ferme, organisée », encourage l’ancien numéro 1 de l’UMP.
Jean-François Copé plaide ainsi pour deux mesures, « à faire tout de suite ». D’abord, il préconise des « forces d’intervention plus rapides », grâce à l’action conjuguée de polices municipales armées, et de la vidéosurveillance. « Ça change tout », affirme-t-il, soulignant que les faits à Perpignan se sont déroulés « sans qu’il n’y ait une intervention de la police ». En second lieu, l’ancien ministre demande des « sanctions beaucoup plus lourdes », et « évidemment » des « circonstances aggravantes » à l’encontre des auteurs des violences.