Violences à la Réunion : « Le rôle d’un État c’est de rétablir l’ordre  » selon Gérard Larcher
Du Congrès de l’AMF, le président du Sénat Gérard Larcher a réagi aux violences qui se déroulent depuis plusieurs jours à la Réunion, suite à la paralysie de l’île par les « gilets jaunes ».

Violences à la Réunion : « Le rôle d’un État c’est de rétablir l’ordre » selon Gérard Larcher

Du Congrès de l’AMF, le président du Sénat Gérard Larcher a réagi aux violences qui se déroulent depuis plusieurs jours à la Réunion, suite à la paralysie de l’île par les « gilets jaunes ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Répondant à l’appel à l’aide d’un jeune élu de la Réunion, évoquant la situation de violences dans l’île et les difficultés économiques auxquels sont confrontés ses habitants, le président du Sénat a déclaré, lors d’une table ronde au Congrès de l’AMF : « Le rôle d’un état c’est aussi un rôle d’autorité et de rétablir l’ordre. Car on ne peut pas laisser, dans un état de droit, la violence s’emparer de l’ensemble du département et de l’île de la Réunion (…) L’État est légitime quand il répond avec autorité. »

Évoquant le très fort chômage des jeunes et « la situation économique de l’emploi » sur cette île, Gérard Larcher ajoute : « Voilà pourquoi une décision sur les contrats aidés, quand elle est brutale, on en mesure les conséquences ensuite. »

Le président du Sénat prône, dans un deuxième temps, le dialogue : « Je crois qu’autour du sujet notamment de la Réunion, ça mérite vraiment qu’on engage à nouveau un dialogue de fond (…) Avec les sénateurs de la Réunion, j’ai prévu qu’on se retrouve assez rapidement. Parce que, comme nous l’avions fait avec nos collègues de Mayotte, on ne peut pas laisser la situation de désespérance. Car le désespoir nourrit la révolte. La révolte nourrit les populismes et condamne à terme l’État de droit. Je suis d’abord pour que l’État de droit et l’autorité soient rétablis mais ça n’exclut pas le dialogue. »

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

Violences à la Réunion : « Le rôle d’un État c’est de rétablir l’ordre  » selon Gérard Larcher
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le

Violences à la Réunion : « Le rôle d’un État c’est de rétablir l’ordre  » selon Gérard Larcher
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le