Violences à la Réunion : « Le rôle d’un État c’est de rétablir l’ordre  » selon Gérard Larcher
Du Congrès de l’AMF, le président du Sénat Gérard Larcher a réagi aux violences qui se déroulent depuis plusieurs jours à la Réunion, suite à la paralysie de l’île par les « gilets jaunes ».

Violences à la Réunion : « Le rôle d’un État c’est de rétablir l’ordre » selon Gérard Larcher

Du Congrès de l’AMF, le président du Sénat Gérard Larcher a réagi aux violences qui se déroulent depuis plusieurs jours à la Réunion, suite à la paralysie de l’île par les « gilets jaunes ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Répondant à l’appel à l’aide d’un jeune élu de la Réunion, évoquant la situation de violences dans l’île et les difficultés économiques auxquels sont confrontés ses habitants, le président du Sénat a déclaré, lors d’une table ronde au Congrès de l’AMF : « Le rôle d’un état c’est aussi un rôle d’autorité et de rétablir l’ordre. Car on ne peut pas laisser, dans un état de droit, la violence s’emparer de l’ensemble du département et de l’île de la Réunion (…) L’État est légitime quand il répond avec autorité. »

Évoquant le très fort chômage des jeunes et « la situation économique de l’emploi » sur cette île, Gérard Larcher ajoute : « Voilà pourquoi une décision sur les contrats aidés, quand elle est brutale, on en mesure les conséquences ensuite. »

Le président du Sénat prône, dans un deuxième temps, le dialogue : « Je crois qu’autour du sujet notamment de la Réunion, ça mérite vraiment qu’on engage à nouveau un dialogue de fond (…) Avec les sénateurs de la Réunion, j’ai prévu qu’on se retrouve assez rapidement. Parce que, comme nous l’avions fait avec nos collègues de Mayotte, on ne peut pas laisser la situation de désespérance. Car le désespoir nourrit la révolte. La révolte nourrit les populismes et condamne à terme l’État de droit. Je suis d’abord pour que l’État de droit et l’autorité soient rétablis mais ça n’exclut pas le dialogue. »

Partager cet article

Dans la même thématique

MAcron 3 ok
10min

Politique

« Labellisation » des médias : la polémique enfle entre Emmanuel Macron, les médias Bolloré, LR et RN

En parlant de « labellisation » des médias, qui serait faite par les journalistes et non l’Etat, Emmanuel Macron a suscité l’ire des médias du groupe Bolloré, comme du RN et des LR. Au point que l’Elysée réponde en vidéo pour démentir les « fausses informations », au risque de relancer la polémique. Sur le fond, le sujet divise. Le sénateur LR, Olivier Paccaud, va jusqu’à parler de « dérive totalitaire », quand la sénatrice PS, Sylvie Robert, salue les propos « salutaires » d’Emmanuel Macron.

Le

Mericourt: Emmanuel Macron meets with  readers of the Ebra group,
6min

Politique

Labels et régulations des médias : ce qui existe en France et en Europe

En lançant l’idée de la création d’un « label » pour les médias, Emmanuel Macron a suscité un tollé dans une partie de la classe politique. Pourtant, en France et en Europe, de nombreux acteurs, publics et privés, participent à la régulation des médias et cherchent à orienter la production des contenus vers un respect maximum des règles d’éthique et de déontologie.

Le

Violences à la Réunion : « Le rôle d’un État c’est de rétablir l’ordre  » selon Gérard Larcher
3min

Politique

Lutte contre la vie chère : Le Sénat vote la pérennisation du taux de TVA à 0 % sur les produits de première nécessité en Outre-mer

Un mois après l’adoption du projet de loi contre la vie chère, le Sénat a inscrit dans le budget 2026 l’un des engagements du gouvernement après les manifestations qui avait secoué la Martinique l’année dernière. Alors qu’il est prévu jusqu’à fin 2027, les élus ont voté le taux de TVA à 0 % sur les produits de première nécessité en Guadeloupe, Martinique et à La Réunion.

Le

Draguignan:  David Rachline appeared in criminal court
2min

Politique

David Rachline démissionne de la vice-présidence du RN

Visé par plusieurs enquêtes, le maire de Fréjus, David Rachline, a annoncé mardi sa démission de la vice-présidence du Rassemblement national. À 37 ans, l’un des plus anciens cadres du mouvement dit vouloir éviter que les accusations le visant ne parasitent la campagne du RN.

Le