Violences à Paris: Le Pen et Wauquiez accusent le gouvernement
Marine Le Pen a appelé mardi à la dissolution "des milices d'extrême gauche" après les heurts survenus en marge du défilé syndical du 1er mai à...

Violences à Paris: Le Pen et Wauquiez accusent le gouvernement

Marine Le Pen a appelé mardi à la dissolution "des milices d'extrême gauche" après les heurts survenus en marge du défilé syndical du 1er mai à...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Marine Le Pen a appelé mardi à la dissolution "des milices d'extrême gauche" après les heurts survenus en marge du défilé syndical du 1er mai à Paris, alors que Laurent Wauquiez a dénoncé la "faillite de l’État régalien".

"Ces milices d'extrême gauche devraient être dissoutes depuis bien longtemps. Mais le problème, c'est que le pouvoir de gauche fait preuve à leur égard d'une mansuétude et maintenant on peut presque dire d'une complicité", a dénoncé la présidente du Front national.

"Ils savent qu'ils sont protégés par les mouvements de gauche, que rien n'a jamais été fait contre eux. Cette situation est inadmissible, et encore une fois c'est le pouvoir qui en porte la responsabilité", a encore estimé la leader d'extrême droite, auprès de journalistes en marge d'un rassemblement qu'elle tenait à Nice.

Laurent Wauquiez, président des Républicains, a pour sa part regretté de "terribles images pour notre pays", dans un tweet.

Des heurts éclatent en marge du défilé syndical du 1er Mai 2018 à Paris entre plus d'un millier de personnes encagoulées et les forces de l'ordre
Des heurts éclatent en marge du défilé syndical du 1er Mai 2018 à Paris entre plus d'un millier de personnes encagoulées et les forces de l'ordre
AFP

"Faillite de l’État régalien. Il est urgent de rétablir l’autorité : soutien total à nos forces de l’ordre qui font face à ces voyous", a ajouté le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Des heurts ont éclaté mardi en marge du défilé syndical entre plus d'un millier de personnes encagoulées et les forces de l'ordre, a constaté l'AFP.

Les forces de l'ordre ont essuyé "des jets de projectiles au niveau du boulevard de l'hôpital" (XIIIe arrondissement). Face à environ 1.200 personnes encagoulées de la mouvance radicale d'extrême gauche des "black blocs" recensées par la Préfecture de police, la police a fait usage de tirs de gaz lacrymogènes et deux lanceurs d'eau.

200 d'entre elles ont été interpellées.

Rassemblés autour de banderoles comme "Premiers de cordée, premiers guillotinés" ou "Cette fois, on s'est organisé", ils criaient "Tout le monde déteste la police" ou encore, "Paris, debout, soulève-toi". Des militants s'en sont par ailleurs pris à un restaurant Mc Donald's à coup d'engins incendiaires, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Heurts entre manifestants et policiers
Heurts entre manifestants et policiers
AFP

Le défilé syndical a rassemblé mardi 20.000 personnes, a annoncé PP, qui a aussi dénombré 14.500 personnes hors du cortège déclaré.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: French Government Weekly Cabinet Meeting
9min

Politique

Suppression de postes de fonctionnaires : pas « arbitrée », l’idée fait pourtant son chemin au gouvernement

Les ministres de Bercy, Eric Lombard et Amélie de Montchalin, mettent sur la table leur volonté d’engager la « baisse du nombre de fonctionnaires ». « On ne confirme pas », tempère cependant l’entourage de Laurent Marcangeli, ministre de la Fonction publique. Au Sénat, le sujet fait débat. « C’est évident qu’il faut le faire », soutient le sénateur LR Claude Nougein, quand l’écologiste Thomas Dossus dénonce « la logique de l’austérité qui commence à s’installer ».

Le

Violences à Paris: Le Pen et Wauquiez accusent le gouvernement
2min

Politique

Interception du bateau pour Gaza : François Bayrou trouve « inacceptable » l’utilisation du mot « otage »

Aux questions d’actualité au gouvernement du Sénat, le Premier ministre, François Bayrou a dénoncé le terme « d’otages » pour qualifier les membres d’équipage du voilier humanitaire Madleen, parmi lesquels l’eurodéputée Rima Hassan, arraisonné en début de semaine par Israël. Une réponse qui a provoqué la colère du groupe communiste qui a quitté l'hémicycle.

Le