Violences conjugales : une loi « pour pallier l’inaction de Marlène Schiappa » dénonce Aurélien Pradié
La proposition de loi d'Aurélien Pradié sur la protection des femmes victimes de violences est examinée cet après-midi au Sénat. Et le député LR n'a pas de mots assez durs pour décrire l'inaction de la secrétaire d'Etat sur ce sujet. 

Violences conjugales : une loi « pour pallier l’inaction de Marlène Schiappa » dénonce Aurélien Pradié

La proposition de loi d'Aurélien Pradié sur la protection des femmes victimes de violences est examinée cet après-midi au Sénat. Et le député LR n'a pas de mots assez durs pour décrire l'inaction de la secrétaire d'Etat sur ce sujet. 
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La semaine dernière à l’Assemblée, la proposition de loi d’Aurélien Pradié a quasiment fait l’unanimité parmi les députés. Un consensus qui pourrait également s’appliquer sur les bancs du Sénat ce mercredi. Le député LR se réjouit que ce texte ait réussi à rassembler les parlementaires de tous bords sur un sujet aussi important : « Je suis heureux que la représentation nationale, à l'unanimité, ait pu se rassembler pour passer des paroles aux actes ».

Mais le porteur de la proposition de loi dénonce une grande absente dans les concertations sur le texte : la secrétaire d’État à l’égalité entre les femmes et les hommes. Cette loi, « c’est pour pallier l’inaction de Marlène Schiappa » déclare-t-il. « Depuis le début de l'examen de ce texte jusqu'à l'issue je n'ai pas eu le moindre contact ni avec la secrétaire d'État, ni avec son cabinet » précise-t-il.

Une déclaration qui étonne, alors que Marlène Schiappa ne cesse d’affirmer son engagement contre les violences sexuelles et sexistes et a lancé un Grenelle des violences conjugales en septembre dernier. « Nous n'avons pas le droit sur un sujet essentiel de se payer seulement de mots » dénonce Aurélien Pradié.

« Lorsque j'ai déposé cette proposition de loi, j'ai écrit au Premier ministre, à la garde des Sceaux et à la secrétaire d'État » raconte le député LR. « La ministre de la Justice m'a répondu et s'est impliquée dans l'examen du texte, le Premier ministre aussi, mais au fond la question de Marlène Schiappa est une question à mon sens secondaire » nuance-t-il. « Ce qui à mon avis est grave, et que nous avons réussi à corriger, c'est l'écart abyssal entre les paroles et les actes sur ce sujet » se félicite-t-il. « Quant à Marlène Schiappa, elle avait sûrement mieux à faire que de venir nous aider à voter la loi ».

 

 

Partager cet article

Dans la même thématique

Violences conjugales : une loi « pour pallier l’inaction de Marlène Schiappa » dénonce Aurélien Pradié
4min

Politique

Ligue de football professionnel : le Sénat encadre la rémunération des dirigeants du football français

Ce mardi, lors de l’examen de la proposition de loi du Sénat visant à réformer l’organisation du sport professionnel », les sénateurs ont voté contre l’avis du gouvernement l’encadrement de la rémunération des dirigeants du football français, Vincent Labrune. Il s’agit d’une des recommandations du rapport de la mission d’information : intitulée : « Football-business : stop ou encore ».

Le

MORMANT SUR VERNISSON : FAR RIGHT BIG VICTORY PARTY MEETING
7min

Politique

UE, immigration… Marine Le Pen repasse à l’offensive : « La stratégie de la cravate a laissé place à une stratégie de la cravache »

À l’occasion d’un meeting dans le Loiret, Marine Le Pen a violemment fustigé l’Union européenne et les politiques menées par Bruxelles. Entourée pour l’occasion des principaux chefs de file nationalistes européens, la fille de Jean-Marie Le Pen a cultivé sa stature internationale, une manière pour elle de réaffirmer la légitimité de sa candidature pour 2027, malgré sa peine d’inéligibilité.

Le