Hervé Maurey est « inquiet » de constater que « les violences ne diminuent pas ». Il craint « un noyau dur de personnes violentes qu’on n’arrive pas à faire reculer ». Pour lui, « la question de la sortie du débat appartient au Président ». Il considère que « s’il ne ressort rien, la déception sera plus grande et le mécontentement plus important ».
Pour Hervé Maurey, le phénomène de violences contre les parlementaires relève de « l’antiparlementarisme ». Ce sont des actes « antipolitiques et anti-establishment ». Le sénateur considère qu’ « en démocratie, rien ne justifie la violence ». Ces actes sont, selon lui, « injustifiés et inacceptables ».
Hervé Maurey considère que le Sénat « est de plus en plus en phase avec les territoires et la réalité du pays ». Le sénateur constate que le pouvoir « est déconnecté de la réalité », tandis que le Sénat « est très ancré dans les territoires » et « fait remonter un certain nombre de choses ».
Hervé Maurey n’est pas favorable à un référendum pour sortir du débat. Pour lui, « les Français attendent du pouvoir d’achat » et « ce n’est pas un référendum, ni un Congrès, qui permettra de répondre aux attentes ». Il considère que « le Président a attendu trop tard pour réagir » et que « s’il avait écouté le Sénat, l’incendie aurait été éteint plus rapidement ».
Sur le projet de loi mobilités, Hervé Maurey considère que « le texte a des défauts majeurs », dont l’absence de financement. Le sénateur constate qu’ « il manque 500 millions d’euros par an » car « la réforme n’est pas financée ». Ainsi, « le Sénat compte modifier le texte » et « proposer des solutions financières ».
Pour Hervé Maurey, il est « trop tôt » pour dresser un bilan de la réforme ferroviaire. Il considère que la situation actuelle est « une phase intermédiaire » entre le vote et l’application, où « les acteurs se préparent à la mise en œuvre ». Il propose une « péréquation » entre les gares rentables et les gares qui ont besoin d’être financées.
Sur l’état des ponts, Hervé Maurey distingue « les ponts de l’État et des départements, qui sont surveillés » de ceux « dans les petites communes, qui n’ont pas de connaissance de la réalité ». Ainsi, le Sénat propose « un diagnostic de l’état des ponts en France », pour « mieux appréhender la situation, […] sans créer de nouvelles charges et ajouter de nouvelles normes ».