Dans l’hémicycle, Jean Castex a reconnu que « renforcer les moyens des forces de sécurité ne suffit pas pour faire face à la vague de violence contre ces mêmes forces. Il faut que la réponse pénale suive », citant notamment la mise en place d’une peine de sûreté de 30 ans pour les auteurs de violences contre les policiers et les gendarmes.
« Il fait petitement dans la dernière année du quinquennat. Le quinquennat d’Emmanuel Macron aura été marqué par le désordre. Le président de la République est incapable de rétablir l’ordre » a considéré le président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau, rappelant que des « policiers étaient tués et massacrés ».
Pour le sénateur de Vendée, « ce gouvernement n’assume pas la sanction, il est toujours dans la culture de l’excuse ».
Bruno Retailleau préconise pour sa part la mise en place de peine plancher pour les agresseurs de policiers que « les magistrats n’ont pas voulu appliquer pas appliquer par stricte idéologie », a-t-il souligné évoquant un « processus de sauvagement et de décivilisation ». « Mais la peine minimale, c’est une toute petite chose par rapport à la révolution pénale » qu’il appelle de ses vœux.