Venue chercher ses affaires au siège des Républicains après son limogeage de la vice-présidence du parti de droite, dimanche, Virginie Calmels s'est vu refuser l'entrée, trouvant ses affaires entassées dans un carton à l'accueil, a confirmé mercredi Guillaume Peltier, numéro 3 de LR.
Selon le JDD, un vigile lui a barré l'accès à son bureau, affirmant intervenir "sur instruction de la direction".
"À tous ceux qui m’interrogent stupéfaits pour savoir si c’est vrai je réponds : oui tout est vrai ! No comment", a ensuite tweeté Mme Calmels, avec un lien vers l'article.
Interrogé devant l'Association des journalistes parlementaires (AJP) sur ces informations, Guillaume Peltier a évoqué des "méthodes assez répandues" dans les entreprises.
Guillaume Peltier, député Les Républicains du Loire-et-Cher, le 24 octobre 2017, à l'Assemblée Nationale
AFP/Archives
"Il ne faut jamais s'étonner des conséquences dont on est soi-même la cause. Virginie Calmels était numéro 2 du parti, elle avait toute sa place (...), elle a choisi à deux reprises d'attaquer violemment Laurent Wauquiez et notre formation politique", a poursuivi le député du Loir-et-Cher, estimant qu'il est temps de "tourner la page de la division".
Il s'est ensuite lancé dans une métaphore footbalistique: "Si vous avez Griezmann, Tolisso, (...) Hugo Lloris, qui deux week-ends de suite mettent volontairement des buts contre leur camp, qu'est-ce que va faire Didier Deschamps? Il va les renvoyer au vestiaire et il n'est pas impossible que dans le vestiaire, il y ait la valise du joueur de foot. C'est trop facile".
Au parti, on a aussi souligné que Virginie Calmels "a perdu les attributs inhérents à la fonction", "comme dans une grande entreprise". Comme une allusion au passé professionnel de l'ancienne numéro deux du parti, qui était directrice générale du groupe de production télévisuelle Endemol Monde et présidente d'Endemol France jusqu'à sa démission en 2013, après un passage chez Canal + et Numericable.
Alors que la France rend hommage aux victimes des attentats de Paris de 2015, le ministre de l’Intérieur a appelé les préfets à « renforcer les mesures de vigilance ». Le procureur national antiterroriste (Pnat) Olivier Christen, indique même que la menace terroriste, jihadiste, d’ultradroite ou émanant d’Etats étrangers « s’accroît ».
Dix ans après le traumatisme des attentats du 13 novembre 2015, le cadre juridique permettant la prévention et la répression d’actes terroristes a largement évolué. Après les attaques du Bataclan, des terrasses parisiennes et du Stade de France ayant fait 131 morts et plus de 400 blessés, la France avait basculé dans l’état d’urgence, un régime juridique d’exception qui a influencé les évolutions législatives.
A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.
Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.