Visite surprise de Nicolas Hulot au Salon de l’agriculture
Il était annoncé comme l’absent du Salon de l’agriculture. Public Sénat a croisé par hasard le ministre dans les allées du salon, mardi en fin d’après-midi. Nicolas Hulot nous a expliqué les raisons de sa présence.

Visite surprise de Nicolas Hulot au Salon de l’agriculture

Il était annoncé comme l’absent du Salon de l’agriculture. Public Sénat a croisé par hasard le ministre dans les allées du salon, mardi en fin d’après-midi. Nicolas Hulot nous a expliqué les raisons de sa présence.
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

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« Je n’ai jamais dit que j’y allais ou que je n’y allais pas, je suis très intuitif et donc je crois que c’était un bon moment, parce qu’il y a au moins un point qui rassemble tout le monde, c’est la recherche », déclare Nicolas Hulot au micro de Public sénat.

L’absence du ministre de la Transition écologique et solidaire avait été remarquée et commentée ces derniers jours. Public sénat a finalement croisé le ministre dans les allées du parc des expositions, alors que Nicolas Hulot faisait une halte au stand de l’institut national de la recherche agronomique (Inra), mardi en fin d’après-midi.

Interrogé sur les critiques provoquées par son absence, Nicolas Hulot rétorque : « Les agriculteurs, on peut les voir au salon, tout le monde vient, moi je les vois toute l’année ». Et d’ajouter qu’il se sent « plus à l’aise » quand il va voir les agriculteurs « sur leurs exploitations et que là on parle, on prend du temps et pas sous le feu des caméras ».  

« La seule chose à laquelle je ne me résigne pas, c'est le statut quo »

« Je suis venu aussi parce que je voulais dire, notamment à Christiane Lambert (la présidente de la FNSEA), aux gens d’Interbev, aux Jeunes agriculteurs, que quand je sens que les gens regardent dans la même direction et que les gens se mettent en mouvement et ben moi je suis là », déclare Nicolas Hulot qui se félicite du fait que « tout le monde est d’accord pour avancer maintenant d’une manière rationnelle ».

Sur un ton combatif, le ministre de la Transition écologique affirme que « la seule chose à laquelle (il) ne se résigne pas, c’est le statut quo » dans les négociations avec les différents acteurs du monde agricole. Il confie d’ailleurs son sentiment qu’il « y a une ouverture d’esprit » vis-à-vis de la transition écologique qu’il entend mener.

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