Nicolas Hulot invite Anne Hidalgo et Valérie Pécresse à son ministère pour "regarder ensemble" comment faire pour que la piétonnisation des berges de Seine rive droite à Paris "soit moins brutale pour les automobilistes".
"Je souhaiterais que (la maire PS de Paris) Anne Hidalgo, (la présidente LR de l’Ile-de-France) Valérie Pécresse et les présidents des départements qui sont autour de Paris intra-muros, peut-être, viennent à mon ministère et que l'on regarde ensemble comment on peut faire en sorte que cette décision soit moins brutale pour les automobilistes", a déclaré le ministre de la Transition écologique sur France Inter.
"Il faut donner des alternatives aux automobilistes", a-t-il ajouté, proposant "qu'il y ait, par exemple, des parkings qui permettent aux automobilistes de laisser, à des tarifs raisonnables, leur voiture aux portes de Paris".
Rassemblement pour défendre la piétonnisation de la berge rive droite de la Seine au coeur de Paris, le 10 mars 2018
AFP
Cette piétonnisation, au coeur d'une polémique entre Paris et banlieue, élus de droite et de gauche, a été annulée le mois dernier par le tribunal administratif.
La maire PS de Paris Anne Hidalgo a repris depuis un arrêté de fermeture à la circulation sur 3,3 km de la voie Georges-Pompidou, du quai bas de l'entrée du tunnel des Tuileries (Ier arrondissement) à la sortie du tunnel Henri-IV (IVe).
"Je voudrais simplement que ces deux femmes, auxquelles j'accorde une véritable sincérité sur leur volonté de traiter le sujet santé/environnement à un moment ou un autre, se mettent autour de la même table et mon ministère y est favorable", a-t-il ajouté.
"Oui: rétablir le dialogue est indispensable", a répondu dans un tweet Valérie Pécresse, qui en avait appelé la semaine passé à l’État "pour mettre en cohérence l'ensemble des plans" de circulation de la capitale et des communes alentours.
La présidente du Conseil régional d'Ile-de-France Valérie Pécresse, lors d'une conférence à Paris, le 30 janvier 2018
AFP/Archives
La présidente de Région a envoyé lundi à Nicolas Hulot un courrier dans lequel elle revient sur les "mesures compensatoires", pour partie déjà dévoilées, qu'elle réclame à l’État et à la Ville de Paris afin d'"éviter l'accroissement non maîtrisé des embouteillages dans et aux portes de Paris, sur les voies d'accès à la capitale, le périphérique et l'A86".
Parmi ces mesures, elle évoque "un engagement de l’État à augmenter les financements du Contrat de Plan État Région destinés à l'accroissement de transports Paris/banlieue et banlieue/banlieue".
Elle confirme son idée de "rouvrir à la circulation une voie uniquement en semaine", qui pourrait être "limitée aux véhicules non polluants et silencieux pour une période transitoire", et celle de voir la Ville de Paris diviser "par deux (les) tarifs de 1.500 places à ce stade inoccupées dans 14 parkings relais" proches de métros et RER.
Elle évoque aussi notamment une dizaine de carrefours intelligents pour gérer les flux de circulation et "une réflexion sur de nouvelles lignes de bus arrivant par l'Est".
Après un accord en commission mixte paritaire lundi, l’Assemblée nationale et le Sénat ont définitivement adopté la proposition de loi reportant les élections provinciales en Nouvelle-Calédonie. Un projet de loi constitutionnelle doit encore finaliser la transcription juridique de l’accord de Bougival conclu en juillet dernier.
Rachida Dati, la ministre de la Culture, auditionnée par le Sénat mardi, « nous dit que tout va bien, qu’elle a un budget fantastique, que le Louvre a plus de moyens, alors qu’il perd un million d’euros. Il y a quelque chose qui ne va pas », dénonce le sénateur PCF, Pierre Ouzoulias.
Après le vote de l’Assemblée nationale, le Sénat a adopté la modification de la définition pénale du viol. L’absence de consentement est désormais intégrée à l’article 222-22 du Code pénal. Le texte devrait entrer en vigueur prochainement après promulgation par le chef de l’Etat.
Dans la foire aux amendements du budget 2026, c’est peut-être la taxe de trop pour la majorité relative. Le président du groupe Modem de l’Assemblée dénonce « la démagogie totale » du PS, qui a voté un amendement LFI sur la taxation des multinationales. Elle rapporterait 26 milliards d’euros. Dans ces conditions, il ne voit plus de raison de négocier avec le PS, et prévient : « On ne votera pas » le budget s’il reste en l’état.