Voile en sorties scolaires : « Il aurait mieux valu que le gouvernement endosse ses responsabilités » déclare Julien Aubert

Voile en sorties scolaires : « Il aurait mieux valu que le gouvernement endosse ses responsabilités » déclare Julien Aubert

La proposition de loi LR sur l’interdiction des signes religieux pendant les sorties scolaires a été votée mardi 29 octobre au Sénat, après 4 heures de débats. Pour le député Julien Aubert, cette proposition de loi est une bonne façon de clore la polémique.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Il y a ceux qui parlent de laïcité mais qui ne veulent aucune loi qui permette de la mettre en œuvre » analyse Julien Aubert. La proposition de loi Eustache-Brinio, adoptée par les sénateurs ce mardi, interdit les signes religieux ostentatoires pour les accompagnateurs de sorties scolaires. Un sujet qui a pris beaucoup de place sur le terrain médiatique : « Il y a d'autres sujets que le voile en France, on ne va pas avoir des mois et des mois de débat dans la rue sur ce sujet-là. Ayons ce débat au Parlement, comme ça les Français seront fixés ».

« Il aurait mieux valu que le gouvernement endosse ses responsabilités. Macron nous promettait une grande loi sur l'islam l'an dernier déjà, cela fait 2 ans qu'Emmanuel Macron nous dit 'nous allons avoir une grande réflexion sur l'islam' ». Le député dénonce un débat sur le voile qui n’est pas constructif, dans un climat tendu qui mélange attentats, radicalisation et religion.

« On devrait segmenter le débat sur l'islam : il y a le sujet sur la liberté de culte, celui sur l'islamisme et le terrorisme, et le sujet culturel, le plus critique : comment on peut permettre à une religion de s'épanouir dans notre pays sans pour autant importer le terreau culturel dont elle issue » analyse Julien Aubert.

Ce qui ramène à la question du voile selon lui, et à l’état de droit. « La question c'est : est-ce qu'on peut l'interdire ? Dans la rue c'est impossible juridiquement, c'est la liberté vestimentaire, même si je pense que c'est quelque chose qui provoque de l'irritation » déclare-t-il.  Mais le député se dit en faveur d’une interdiction élargie, notamment « dans les universités ».

Dans la même thématique

Voile en sorties scolaires : « Il aurait mieux valu que le gouvernement endosse ses responsabilités » déclare Julien Aubert
3min

Politique

Meurtre dans une mosquée du Gard : « Il n'y a pas d'islamophobie dans notre pays », estime Sébastien Chenu

Le meurtre d’un fidèle musulman dans une mosquée du Gard, vendredi, a provoqué de nombreuses réactions politiques. « C'est un drame qui dit beaucoup de l'ensauvagement de notre société », déclare ce mardi 29 avril le député RN Sébastien Chenu, invité de la matinale de Public Sénat. Pour l’élu du Nord, « il n’y a pas d’islamophobie dans notre pays », accusant « l’extrême-gauche » de chercher à « instrumentaliser » ce fait divers.

Le

Le president francais, Emmanuel Macron et son homologue le president de la Republique democratique du Congo Felix Tshisekedi lors d’une conference de presse apres un dejeuner de travail au palais de l’Elysee a Paris
3min

Politique

Sondage : la popularité d’Emmanuel Macron chute à 26% d’opinions favorables, celle de François Bayrou toujours très basse

Après avoir grimpé en mars à la faveur de ses positions sur la scène internationale, la popularité d’Emmanuel Macron s’est de nouveau érodée le mois dernier. Le président de la République récolte désormais 73% d’opinions défavorables, selon le nouveau baromètre d’Odoxa réalisé avec Mascaret pour Public Sénat et la presse régionale. La cote de François Bayrou reste stable, mais toujours à un niveau très bas de 23% d’opinions favorables.

Le